Bien sûr, la quatrième de couverture n'y va pas avec le dos de la cuillère, en n'hésitant pas, après un résumé assez ridicule et qui ne rend pas vraiment compte de l'ensemble du livre, à comparer Bruce Machart à William Faulkner. Pourtant, c'est vrai, il y a quelque chose de fort dans ce premier roman : des personnages hors du commun, dont le père des quatre garçons dont on suit la destinée, et le dernier de ses fils, Karel, qui, seul, restera dans son sillage; des paysages décrits d'une façon à vous couper le souffle; de la grandeur qui sent la terre; un style qui n'hésite pas parfois à côtoyer la poésie.
Je voudrais bien savoir qui choisit les romans que publie l'éditeur Gallmeister : je lui dirais merci. Il ne faudra pas s'étonner si celui-ci devient rapidement un film.
( Bruce Machart, Le Sillage de l'oubli. Ed. Gallmeister. Trad. de Marc Amfreville.)
lundi 7 octobre 2013
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