Visite de Marie-Claire hier après-midi. Quel plaisir de la voir! Pas de nouvelles d'elle depuis l'été dernier, avec un téléphone m'invitant à aller dans son jardin ramasser des cerises. Je voulais l'appeler pour les vœux. Elle m'a devancé. Elle était dans le quartier. Nous avons bu un café ensemble.
Elle, que j'ai connue si stressée, si avide de pouvoir, a trouvé maintenant une grande sérénité, un calme immense qui m'impressionnent. Comment fait-elle? Une demi-heure de conversation, pas besoin de développer: nous nous comprenons au détour des phrases, à l'inflexion des mots. Nous avons pris rendez-vous pour dîner ensemble un soir de février.
L'autre jour, téléphone à Colette, une ancienne collègue de Pierre, en retraite depuis bien longtemps, la seule avec qui je suis resté en lien. Je n'avais pas répondu à sa lettre de l'an dernier. Nous avons repris comme si nous nous étions quittés hier. Elle aussi reçoit sa sérénité de la terre.
J'aime ces relations profondes qui durent par delà le temps.
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