Encore un petit bijou avalé en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire: Maruzza Musumeci, de Andrea Camilleri. J'ai déjà parlé de cet écrivain sicilien, et de son fameux commissaire Montalbano. Ici, rien à voir avec le roman policier, rien à voir non plus avec ses autres romans, si ce n'est la ville où il se déroule: Vigàta, l'équivalent fictif de Porto Empedocle.
Camilleri s'est essayé au conte, cette fois-ci. Pas de fées ni d'ogres ni de princes, mais des sirènes faisant irruption dans la vie d'un émigré italien qui, pour échapper à la mafia, revient s'acheter un morceau de terre en bordure de mer et le cultiver. Références à l'Odyssée, humour délicat, très belle histoire d'amour, le tout raconté dans le mélange d'idiomes qu'il pratique et magnifiquement rendu en patois de la région lyonnaise par son traducteur Dominique Vittoz.
(Andrea camilleri, Maruzza Musumeci. Ed. Fayard. Trad. de Dominique Vittoz)
lundi 16 janvier 2012
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