Une sorte de Sherlock Holmes japonais, c'est assez cocasse. Le livre de Okamoto Kido présente une vingtaine de petites histoires policières censées s'être déroulées à Edo au XIX° siècle et racontées par un vieux détective gouvernemental à un jeune admirateur de ses amis. Histoires de samouraïs, comme le dit le titre, mais où les fantômes ont vite fait de disparaître devant les investigations du fin limier.
Un peu déçu par cette compilation, même si le livre se lit sans déplaisir et comporte de nombreux enseignements sur la capitale et les mœurs des nippons de l'époque. Les intrigues sont trop courtes pour qu'on y adhère vraiment et la résolution de l'énigme relève plus souvent du hasard que du sens de l'observation et de la déduction de l'enquêteur.
Un détail pourtant m'a frappé: le jeune japonais ne pouvait baisser les manches de son kimono que lorsqu'il avait atteint l'âge adulte. Elles devaient restées relevées auparavant. Je dois vraiment être encore un grand enfant, moi qui ne supporte pas plus de cinq minutes des manches de pull-overs sur les avant-bras.
( Okamoto Kido, Fantômes et samouraïs, Ed. Picquier. Trad. de Karine Chesneau)
dimanche 29 janvier 2012
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire