D'abord dire que j'aime beaucoup ce mot, ce nom de petit bureau qui était aussi l'enseigne d'un magasin près de mon ancien appartement.
Dire aussi qu'aujourd'hui fut rempli de petits bonheurs.
Bonheur de courir ce matin avec Laurent qui m'avait contacté par mail. Nous avons emprunté les itinéraires fidésiens de goudron mais aussi de chemins et de boue. Laurent m'a fait connaître un parcours que je n'imaginais même pas, une course à travers champs et bois, un coin désert et sauvage tout près du centre de Sainte-Foy, à quelques minutes de Lyon. Le démarrage fut un peu rude, je n'ai pas l'habitude d'attaquer par une côte et Laurent y a un bon rythme. Mais une fois chaud, j'ai pu goûter le plaisir de cet exercice en pleine campagne, par une température fraîche mais idéale pour cette activité.
Seule une partie du trajet m'a fait souffrir: une belle longue route en pente raide avec un léger faux-plat à mi-chemin avant de réattaquer très raide. Ce n'était plus de la course à pied, c'était de l'escalade! Eh bien, je ne suis pas peu content d'être arrivé en haut. Au bout d'une heure de course, j'ai même été capable d'accélérer passablement sur le plat, ce qui a surpris Laurent qui, sans doute, me croyait à bout de forces.
Nous avons pris un autre rendez-vous pour vendredi prochain, jour de mon anniversaire, pour de la piste cette fois-ci. Et dans quinze jours, ce sera Joggiles, au parc de Miribel, pour quinze kilomètres, que je proposerai aussi à Gilles. J'aime bien découvrir de nouveaux lieux, apprendre de nouvelles techniques et Laurent semble savoir des tas de choses que je ne sais pas. En plus, il est bon pédago, apparemment. Alors que du plaisir en perspective.
Deuxième plaisir au retour: J. m'avait appelé. Nous n'attendrons pas lundi pour nous voir. Trop long, de l'avis général. Demain, ce sera beaucoup mieux! Et, en plus, ça n'empêche pas de se revoir lundi!
Troisième plaisir cet après-midi à la Part-Dieu, dans un magasin de sport. J'avais besoin de mini-socquettes et d'un collant long pour l'hiver, le vieux ayant été un peu distendu par mes kilos passés. Et ce qui devait ne prendre qu'un petit quart d'heure maximum s'est prolongé bien au-delà par une conversation chaleureuse et passionnée avec un des vendeurs, tout nouveau dans ce magasin, mais qui me donne déjà l'envie d'y passer plus souvent. Quelle sympathie, quel sourire! De quoi faire aimer le sport même à Olivier, j'en suis sûr! En sortant, je pensais aux Antiques et à leurs jours fastes et néfastes. Superstition certes, mais certains jours, je ne suis pas loin d'y croire. Et aujourd'hui pour moi était un jour faste.
Dernier des petits plaisirs qui ont rempli ma journée. Détour chez Decitre et découverte de deux nouvelles parutions en poche, que j'ai immédiatement achetées, bien entendu: Tristes Revanches,un recueil de nouvelles de Yoko Ogawa et Sur la Trace de Nives de Erri de Luca, en plus d'un autre achat de la semaine, toujours en poche: Elles de Jean-Bertrand Pontalis.
Il n'en a pas fallu plus pour que j'oublie la pluie qui n'a pas cessé de tomber de l'après-midi... et le pain que je devais acheter pour le repas de ce soir.
vendredi 31 octobre 2008
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4 commentaires:
Là, on dirait que tu enfiles des perles...
On attendait une description, une vue personnelle de Laurent : néant.
Et c'est qui ce général ?
Te voilà achetant des chaussettes pour le beau sourire d'un jeune homme.
Tu as astucieusement placé le jour de ton anniversaire, espérons que tous tes lecteurs/lectrices vont te couvrir de fleurs. Et moi de bisous.
J.
Non, ça n'y suffirait pas :)
Cependant, "une fois que tu as été chaud, tu as pu goûter au plaisir..." voilà qui donne envie d'en savoir plus sur cette course. Et sur les techniques nouvelles de ce Laurent :)
Pour les perles, en attendant mieux, J., ce qui, j'espère, ne saurait tarder!
Pour la description, tu n'as qu'à venir, je t'invite.
Pour le général, c'est 1+1, donc l'unanimité.
Pour le sourire, il est venu en plus des chaussettes qui, elles, étaient prévues.
Pour l'anniversaire, je ne sais pas si j'aurai des fleurs, mais je retiens les bisous.
Bonne nuit.
Toi aussi, Olivier, tu es trop curieux. Sache simplement que, comme je le lui ai dit devant sa femme au retour, ce fut le pied (les deux, même).
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