C'est le titre du livre que je viens de terminer: Elles, de Jean-Bertrand Pontalis.
Cela aurait d'ailleurs aussi bien s'appeler Ils car, dans ces pages, il n'y a pas de Elles sans Ils, et parfois le IL est un Je qui se cache à peine. Difficile de résumer cet ensemble de textes plus ou moins courts, parfois drôles, parfois tragiques, qui parlent tous d'amour reçu, espéré, fini ou refusé. Amour de comédiennes, de personnages de romans, de vraies femmes rencontrées dans la vie ou dont des amis ont parlé.
Jamais, dans ses ouvrages précédents, il me semble, Pontalis ne s'est autant livré, jamais il n'a été plus près du tout un chacun qui se démêle comme il peut des fils des sentiments comme la fourchette de ceux d'une fondue savoyarde. Image triviale mais juste, je crois, pour donner une idée de la diversité des formes que peuvent prendre ces sentiments amoureux selon les âges et selon les rencontres.
Je ne peux citer de passage précis car je risquerais de donner une idée erronée du contenu de ce livre. Disons pour finir que c'est son titre, avant que je ne commence à lire, qui m'a soufflé l'idée de la galerie de femmes que j'ai entrepris de dépeindre ici, et que la nostalgie sur le temps qui passe et la vieillesse qui approche comprise dans les tout derniers textes n'est pas ce que je préfère chez cet auteur.
samedi 1 novembre 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire