J'ai découvert, il y a quelques instants, sur le blog de Messire Loup, ce poème inscrit au pied de la statue de la Liberté, à l'entrée du port de New York. Qu'il me permette de le reproduire ici, tant le message de ces quelques vers devrait être présent à l'esprit d'Obama dans les mois qui viennent, alors que visiblement Bush l'avait complètement oublié. Monsieur le nouveau Président des États-unis d'Amérique, souvenez-vous également que d'autres déshérités attendent la fin de conflits qui s'éternisent et un règlement intelligent de leurs querelles internes.
Donnez-moi vos pauvres, vos exténués
Qui, en rangs serrés, aspirent à vivre libres,
Le rebut de vos rivages surpeuplés,
Envoyez-les moi, les déshérités que la tempête m'apporte.
De ma lumière, j'éclaire la porte d'or.
Emma Lazarus, Le Nouveau Colosse, 1883.
Que cette porte d'or ne se transforme pas en pont du même métal pour quelques privilégiés déjà nantis!
mercredi 5 novembre 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Doux rêve, mais c'est bon de rêver pour ceux qui le souhaitent. Mais le rêve ne suffit pas.
Encore une fois, bien d'accord avec toi!
Enregistrer un commentaire