Toi aussi!

Vite, vite, encore un petit avant d'aller au lit. Oui, ce soir, j'ai décidé de me coucher tôt: 22h30 maxi. Il faut tout de même que je dorme, de temps en temps. Juste le temps d'écrire un autre billet.

Aujourd'hui, j'ai fait une découverte. J'ai déjà parlé d'un collègue, prof. d'allemand, que j'aime beaucoup, que je voyais souvent l'année dernière au petit matin, hasard des emplois du temps, et avec qui nous jouissions de conserve du petit moment de calme que nous pouvions vivre à deux (ou souvent à trois avec Stéphane). Christian est un grand garçon qui va avoir cinquante ans le mois prochain, qui est drôle, pince sans rire et surtout, surtout, aussi doux dans le ton de sa voix que dans ses gestes.

Cette année, nos horaires coïncident moins mais c'est toujours une joie de se retrouver au même moment dans la salle de la machine à café (l'un et l'autre, nous fuyons la salle des profs.). Je l'ai vu aujourd'hui et nous avons découvert au hasard de la conversation que nous étions tous les deux stéphanois, que nous avions fait nos études dans le même lycée, que nous connaissions des professeurs en commun (il m'a même rappelé le surnom de certains) et que nos pères étaient l'un et l'autre mineurs. Quatre ans que nous nous fréquentons et il a fallu attendre aujourd'hui pour que nous parlions de notre enfance!

La sonnerie a trop vite interrompu la conversation. Je ne le revois que mercredi prochain. Je crois que nous avons encore beaucoup de souvenirs à échanger sur ces maîtres que nous avons partagés, sur ce vieux bahut qu'il a connu, comme moi, dans un état de décrépitude avancée mais auquel nous sommes d'autant plus attachés. Il était tout aussi ravi que moi de ce hasard de la découverte. Amitié renforcée donc, s'il en était besoin!