(Écrit hier soir, retour du restaurant)
Hier, vendredi, joie sur l'autoroute. Pas d'anxiété cette fois de quitter mon appartement. Je me suis senti libre sur cette route, libéré, léger: je partais, seul, pour mon seul plaisir. Le soleil était là. La musique dans la voiture accompagnait la vitesse. Je me suis arrêté souvent, sur les aires de cet autoroute, pour prendre des photos. Frédéric Lodéon passait les ouvertures de Rossini. Bon rythme pour rouler, joie au diapason de ces beaux paysages d'automne. Émile était occupé à mon arrivée. J'ai continué mon rodéo photos dans le cimetière, dans le jardin, dans le village. J'ai dormi, bien, j'ai lu. Demain, j'irai courir.
Ce matin, le ciel est bas. On sent la lumière pas loin, mais la brume persiste un peu partout. Il fait plutôt frais. Je m'habille et part pour mon trajet habituel. En route, un seul autre coureur croisé. Bonjour, sourire. Même physique de grand filiforme. Il y a des familles, comme ça. La campagne est triste sous cette brume, la route coincée entre deux haies de maïs. Peu de voitures, trop tôt, toutes avec remorques remplies de bois de chauffage, de produits de la terre ou de matériel de bricolage. Atmosphère triste mais vivifiante. L'air frais me plait quand je cours. A St Girod, je quitte la route pour emprunter le chemin longeant l'autoroute jusqu'à l'aire de repos. Pas de voyageurs "clandestins", des familles et un van de jeunes, le coffre bourré de packs de bière.
Je pensais revenir par un autre chemin, plus à travers champs mais la présence de nombreux chasseurs m'en dissuade. D'ici à ce qu'on me prenne pour un chevreuil! Je reviens donc par la route, pendant que le soleil apparaît. Malgré une petite douleur derrière le genou, je suis de mieux en mieux. Je vais plus vite la foulée s'allonge et, joie, je suis au retour, dans le sens de la montée. Une bonne douche, un bon repas et c'est reparti pour d'autres activités. Émile a une inauguration officielle. Je fais encore bande à part et décide de passer l'après-midi à Annecy
dimanche 26 octobre 2008
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4 commentaires:
Ah, Annecy !
Oïvier, c'est joli, ça! Avec Auîssier, ça sonne bien! :-)
"Je pensais revenir par un autre chemin, plus à travers champs mais la présence de nombreux chasseurs m'en dissuade. D'ici à ce qu'on me prenne pour un chevreuil!"
Je me suis tordu de rire !
Nous voici repartis dans les histoires de cerf et de bramée...
Ben oui, moi je le sais, mais pas eux!
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