Si vous en avez assez, vous trouverez bien une série américaine à la télé! Sinon, en route pour les nouvelles aventures de nos deux joyeux blog-trotters ou globe-trotters, comme vous voudrez!
L'après-midi, après un rapide tour de ville d'Anse ( mention spéciale au jeune homme en treillis qui retirait de l'argent à une billetterie et qui, lui aussi, nous montra ses oreilles dénudées), nous sommes descendus à Villefranche, principalement pour visiter l'église Notre-Dame-des-Marais qui borde la nationale en pleine ville.
Villefranche semble être une bourgade très animée, en tout cas le samedi. Bien sûr, c'est la sous-préfecture, mais j'en connais d'autres mortelles! Ici, la grand-rue centrale grouille littéralement de monde. Une foule bigarrée, cosmopolite, très jeune et qui donc se la "pète" un peu parfois (ah! les démarches chaloupées de certains loulous!).
Il faisait très chaud au soleil lorsque nous avons arpenté cette rue principale, en fouinant dans les cours et les traboules, à la recherche de clichés inédits. Pour ma part, j'ai finalement renoncé à photographier mon Xième escalier en colimaçon. Bien qu'assez abondamment fournie en belles maisons Renaissance, Villefranche n'a sans doute pas les moyens de Lyon, sa grande voisine, pour les mettre en valeur, ou simplement les rénover quand il en est pourtant grand temps. Mais c'est une ville qui m'a semblé agréable, bien que nous n'en ayons pas fait le tour complet, la fatigue commençant à se faire sentir.
Notre-Dame-des-Marais, que je prenais pour une cathédrale, en a l'élancement de sa nef centrale, magnifiquement lumineuse car dépourvue de vitraux colorés (sans doute suite aux dommages causés par la dernière guerre?). En logeant cette église sur la droite, par le passage de la Manécanterie, on aboutit à une belle place nouvellement rénovée, dont j'ai malheureusement oublié le nom, ornée en son centre par une agréable fontaine et traversée à une extrémité par le Morgon, la rivière presqu'entièrement couverte et ici apparente qui traverse Villefranche et qui obligea à construire l'église sur pilotis. Vous me connaissez, j'ai bien regardé: elle n'est pas rouge!
C'est l'endroit de la ville où l'on se sent bien. D'ailleurs, deux amoureux s'étaient installés sur un banc, deux jeunes gens mignons tout plein que J., avec son zoom beaucoup plus puissant que le mien, a immortalisés dans un cliché très réussi. Je suis vert de jalousie!!! Pour pouvoir ainsi saisir des visages dans leur vérité, leur humanité, je vais changer d'appareil, sans doute pendant ces vacances de Toussaint.
J'oublie sûrement des tas de choses, je ne mentionne pas tous les visages, les silhouettes dans la rue, sur lesquelles nous nous sommes retournés, ou aux fenêtres, quand nous avons levé les yeux. Le plaisir n'était pas que dans les vieilles pierres. J'espère que J., lui aussi, écrira un billet sur ce moment de la journée.
Nous avons ensuite quitté Villefranche pour non pas les petits villages fortifiés proposés au départ, mais, sur une idée de J., pour Ars, village du saint curé.
(à suivre...)
lundi 20 octobre 2008
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1 commentaire:
Villefranche est une ville très agréable à vivre n'est-ce pas ? Trévoux l'est encore mieux !
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