Beaucoup de mal en ce moment à me concentrer suffisamment sur mes lectures pour leur trouver le charme et la grâce que je leur découvre habituellement. Chose plus rare encore, j'ai trois ouvrages sur le métier, c'est à dire près de mon lit.
L'un, commencé depuis bien longtemps, a fini par me lasser, dans sa description détaillée du Pékin du XIX° siècle: ce n'est pas inintéressant mais je n'en ai pas envie en ce moment. Le récit n'en arrivant pas assez vite aux épisodes vécus lors de la traversée de la Mongolie à pied, j'ai préféré arrêter momentanément.
Le deuxième, que j'avais choisi volontairement tout petit et bien mince est consacré à trois essais sur la psychanalyse. Arrêté aussi car souvent trop ardu pour moi, surtout en période de fatigue, lorsqu'on s'endort au premier bas de page, quand les paupières n'ont même plus le courage de remonter la pente.
Enfin, le troisième, entamé hier soir, paraît plus dans mes cordes actuelles. Il s'agit bien entendu d'un japonais qu'Anna avait, me semble-t-il, bien apprécié.
Je voudrais en ce moment retrouver la joie de me fourrer au fond d'un grand fauteuil confortable et d'y passer une soirée entière en écoutant, en fond musical, une œuvre qui me plaît. Là encore, rêve de ventrée, de mots celle-ci, d'histoires, d'aventures, comme revivre le bonheur de lire pour la première fois L'Ile au Trésor.
Je dois avoir un côté marmotte: l'hiver approchant, je ressens le besoin de faire des provisions. Gourmand, va!
jeudi 16 octobre 2008
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