Ma mère ayant eu des problèmes de boutons sur le visage, style acné, ce qui serait surprenant à son âge,l'infirmière de la clinique psychiatrique où elle est gentiment hébergée depuis la mort de mon père a cru bon de faire venir le médecin généraliste habituel pour observer le bobo.
J'étais là lorsque cette femme (le médecin) est arrivée. Je l'avais déjà croisée une ou deux fois et je ne l'aime guère: un physique gras, un peu avachi, et surtout une mine de prétentieuse qui ne condescend jamais à dire bonjour à qui que ce soit. Poussez-vous, voici la science! Lorsque vous lui demandez des explications sur la pathologie, elle sourit avec un léger mépris et accepte du bout des lèvres de vous livrer un début d'explication. J'ai pour ma part l'impression que cette réserve hautaine masque mal une incompétence notoire.
Cette fois-ci, même scénario que les fois précédentes. Elle me regarde, me voit et détourne les yeux, comme si je n'existais pas. Pas une fois, elle n'a pris le temps de s'informer sur mon identité. Je n'existe pas, point final! Le hic, c'est que moi, je n'aime pas ne pas exister et que son statut de médecin ne m'impressionne guère. Je crois donc que nous n'aurons jamais tous les deux de rapports très conviviaux.
Mais je n'en demande pas tant. Ce que j'aimerais en revanche, c'est que cette malotrue arrête de voler la Sécurité Sociale. En effet, à chacun de ses passages, il faut débourser 23 euros de consultation (donc trois minutes la dernière fois) et 10 euros de déplacement. Or, elle habite l'immeuble jouxtant la clinique (temps du parcours, allez, 5 minutes vue sa forme (!) physique) et la plupart du temps est appelée pour plusieurs auscultations successives.
Je vous laisse faire le calcul: combien de fois 10 euros empoche-t-elle ainsi pour un seul déplacement de quelques minutes? Ma mère est remboursée, ainsi que sans doute la plupart des autres malades. Mais voir cette grande dame abuser ainsi d'un système censé aider et protéger ceux qui en ont besoin et en ce moment bien mal en point, moi ça me débecte! Voilà, c'est dit, et il n'est pas dit qu'un jour je ne le lui dise pas, à elle, directement!
PS: pour elle, j'inaugure un nouveau libellé: (mauvaise) humeur
dimanche 12 octobre 2008
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4 commentaires:
C'est archi nul, en effet, il y a pas mal à revoir dans le système médical AVANT de demander aux vieux et aux pauvres de payer une franchise, ou de faire indirectement augmenter les cotisations de mutuelles...
L'exemple type, c'est la contraception : il faut retourner tous les 6 mois se faire prescrire la pilule, ça dure 2 minutes chrono, sans aucune "consultation" au sens propre du terme, et pourtant, tu débourses une consult complète. Compte ce que ça fait sur une vie, avec le nombre de femmes qui utilisent ce mode contraceptif !
C'est la même chose pour beaucoup de pathologie. Pour prévenir le diabète, par exemple, pourquoi mon médecin m'a-t-il fait une ordonnance de trois mois seulement ? Et non pas d'un an ? Faudra-t-il que je le voie 4 fois par an soit 92 € pour la SS ?
Oui, je confirme: malhonnête!
"Le hic, c'est que moi, je n'aime pas ne pas exister"
J'adore. J'adore.
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