Je ne sais quelle planète influence ma destinée en ce moment mais je vole de surprise en surprise.
La première fut l'appel d'un ancien collègue parti avec femme et enfants dans la région parisienne et vite perdu de vue, bien que nous ayons été assez proches (nous courions ensemble, par exemple). Après quasiment deux décennies, il m'a téléphoné un après-midi (ça a tout de même du bon de ne pas changer de numéro à tout bout de champ !). Il est maintenant divorcé et habite dans la Drôme, donc beaucoup moins loin. Il souhaite que nous revoyions très rapidement.
La deuxième fut la visite, la semaine dernière d'un autre ancien collègue pas revu lui non plus depuis une vingtaine d'années. Un original, prof d'anglais et anglais lui-même (il ne serait pas content que je résume ainsi car il est pour moitié irlandais et pour moitié gallois !). Sa fille (que je n'avais forcément jamais vue) vient nager à la piscine près de chez moi. Il est passé devant ma porte, il a sonné et nous avons bu l'apéro (les apéros !). Rappel de fous-rires et de soirées déjantées. Lui habite à Lyon, ce sera plus facile.
Enfin, il y a quelques temps, d'anciennes copines de fac, dont un ou deux avec qui j'avais gardé des relations, ont voulu organiser un grand rassemblement. C'était ce week-end, à Lyon. Un peu d'appréhension de ma part : allait-on ressasser les vieux faits d'armes ? Allait-on passer le temps à admirer les photos des derniers petits-enfants ? Rien de tout cela.Très bon repas samedi soir, où j'ai reconnu celles que j'avais oubliées et un ancien que je n'aurais jamais reconnu, lui, si certaines de ces dames n'avaient apporté avec elles des photos d'un voyage à Pompéi organisé juste avant le début de la deuxième année (voyage où je n'étais pas allé : je venais de rencontrer Pierre et ai préféré y aller ensuite avec lui). Le dimanche, journée au musée des Confluences où il y a vraiment de quoi voir et promenade en bord de Saône dans le nouveau quartier qui, peu à peu, remplace l'ancien port Rambaud. On s'est juré de ne pas attendre encore quarante ans avant de se revoir. Il vaudrait mieux !
lundi 22 octobre 2018
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4 commentaires:
Parce que sans 40 ans faudra en plus organiser le personnel pour pousser les fauteuils !
Ah sympa. Dire qu'au bout de 7-8 ans, j'avais eu du mal à reconnaître un collègue. alors au bout de 20 ans ! Faut dire que certains ne changent pas et d'autres sont méconnaissables.
Jérôme : je m'en charge, ça me maintiendra l'équilibre !
Cornus : moi, ce sont les anciens élèves parfois rencontrés dans la rue que j'ai du mal à reconnaître. Il faut dire qu'à cet âge-là, on change beaucoup.
Moi aussi, il y a des élèves que je ne reconnais pas, même seulement 5 ans après et sans qu'ils aient changé (à 30 ans en moyenne, on change assez peu). Bon, faut dire que je les voyais que sur quelques mois et pas toutes les semaines. Et puis hors contexte...
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