Voilà un roman d'une sobriété exceptionnelle, ce que l'on souhaiterait de certains autres, bavards et autosatisfaits. De Jean-Christophe Ruffin, j'en ai lu de nombreux autres, non pas bavards mais beaucoup plus épais. Celui-ci comporte une cent-cinquantaine de pages, toutes indispensables.
Juste après la deuxième guerre mondiale, un juge militaire arrive dans une petite ville du Berry pour y juger un prisonnier, pourtant héros de cette guerre. Un chien, le chien du prisonnier, aboie sans cesse sur la place devant la prison et, dans la campagne avoisinante, une femme attend. On ne saura qu'à la fin ce qui est reproché à ce prisonnier et ce qui relie tous ces êtres.
C'est précis, c'est concis, c'est intelligent, c'est à lire.
(Jean-Christophe Ruffin, Le Collier rouge. Ed. Gallimard.)
jeudi 4 octobre 2018
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3 commentaires:
Lu il y a quelques mois, beaucoup aimé.
Ah, ça pourrait m'intéresser, d'autant plus si c'est court.
Plume : avis partagé.
Cornus : ça peut te plaire.
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