Il y a le film d'Alain Guiraudie sorti en 2013 et que j'avais beaucoup aimé. Il y a aussi le polar d'Arnaldur Indridason, auteur islandais dont je viens de terminer ce troisième opus. Et c'est celui que je préfère.
On y retrouve le commissaire Sveinsson, sa fille droguée, son fils absent, ses collègues Elinborg et Sigurdur Oli ainsi que la vieille Marion. Un cadavre est retrouvé au fond d'un lac où il semble avoir séjourné longtemps, le corps lesté d'un émetteur radio russe. Puis on part pour Leipzig au temps de l'Allemagne de l'est et du communisme.
Et c'est justement ce va-et-vient qui m'a passionné, les deux époques finissant par se rejoindre. Et puis, chez Indridason, il n'y a pas que l'intrigue qui vous accroche : tout aussi importante est la description d'une société, islandaise contemporaine et, ici, allemande des années cinquante. J'ai l'impression de retrouver le plaisir ressenti autrefois en lisant les enquêtes de Martin Beck sous la plume des suédois Sjöwall et Wahlöö.
(Arnaldur Indridason, L'Homme du lac. Ed. Métailié. Trad. de Eric Boury.)
samedi 11 février 2017
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
3 commentaires:
Bien aimé le film aussi. Pas lu le livre encore.
Plume : l'un n'ayant absolument rien à voir avec l'autre. Simplement même titre.
Ah ! Mais alors je confonds bêtement, car j'ai effectivement vu un film, un polar, et c'est bel et bien d'après le roman d'Indriasson. J'aurais d'ailleurs dû ne pas confondre car le polar en question était en islandais (sous-titré !). Et donc je n'ai pas vu l'autre.
Enregistrer un commentaire