vendredi 3 février 2017

Gaffeur

J'ai toujours été gaffeur, même si, en vieillissant, ça s'arrange un peu (mais il ne faut pas trop me chercher). Karagar, dans son billet sur sa gaffe qui m'a bien fait rire, m'en a rappelé une du même acabit.

Depuis très longtemps, nous avions au collège un noir, du Sénégal si je me souviens bien, qui s'occupait des plateaux après les repas à la cantine. Heureusement, nous nous connaissions bien et étions devenus amis.

Parfois, il prenait ses vacances dans son pays et était donc absent quelque temps. Un jour, à son retour, je le vois passer dans la cour et, comme il s'avance vers moi pour me serrer la main, je constate, au soleil, que sa chevelure avait pas mal de cheveux blancs. Vous devinez ce que j'ai pu dire : "Dis donc, mais tu blanchis !"
A mon grand soulagement, ça s'est fini par un gros fou-rire.

7 commentaires:

Cornus a dit…

Moi dans le genre, je parle parfois des cathos (généralement pour en dire du mal, évidemment sinon je n'utiliserais pas ce mot), notamment à un collègue dons le nom est un homophone de catho.

karagar a dit…

dans ma littérature écolière voire estudiantine , j'ai commis involontairement ceci : la mer attire es vagues de touristes, le poème se termine par un vers solitaire...

Calyste a dit…

Cornus : tu parles de ceux qui ont un papa et une maman ?

Karagar : un présentateur de JT à la tété avait, volontairement, dit un jour, suite à l'alliance des écologistes avec un autre parti politique : "Aujourd'hui, les verts ne sont plus solitaires."

Cornus a dit…

Calyste> Oui, ceux-là et leurs semblables du même acabit dont on entendait déjà parler depuis longtemps. Du style de ceux qui allaient (vont encore) avaler la plaque tournante à la messe tous les dimanches matin (expression paternelle que j'adore).

karagar a dit…

Bruno Masure, j'imagine...

Cornus a dit…

Ah j'allais dire la même chose, c'est un style très Bruno Masure.

Calyste a dit…

Karagar et Cornus : eh oui, c'est lui !