lundi 9 avril 2012

Cibus, vinum et verbum

Alors voilà! Je suis heureux que ce week-end pascal s'achève! J'ai bien cru que mon estomac n'allait pas résister à tant d'agapes et de beuveries, et toutes du meilleur cru. Ce soir, seul à la maison, j'ai regardé avec amour un petit pot de yaourt. Jamais je n'avais eu autant envie de léger. Au point que je me demande même si je vais reparler de tout ça! Bon, d'accord mais ce sera rapide!

Bocuse: en fait sa Brasserie de l'Est, sise dans l'ancienne gare des Brotteaux (il en existe trois autres à chaque point cardinal). Beaucoup de monde en ce dimanche soir de Pâques, trop à mon goût. Beaucoup de bruit donc et une clientèle plus populaire qu'on pourrait le penser. Le repas fut excellent et copieux et le vin choisi avec beaucoup d'à propos. Le point d'orgue en fut un Puligny-Montrachet qui m'a réjoui les papilles.

La soirée aurait été parfaite sans certains membres de la brigade des serveurs (dont l'un avait visiblement de lui une haute opinion quant à son physique avantageux qu'il croyait sublimer par un sourire aux dents blanches qui m'a fait illico le surnommer Colgate) et sans le maître d'hôtel, beaucoup trop décontracté pour ce genre d'endroit et ce genre de circonstance. Je l'ai souvent trouvé à la limite de la vulgarité et je n'ai pas été le seul de cet avis.

Belle-Maman: découverte à sa descente de voiture devant l'entrée du restaurant, façon "Champs-Elysées". Une dame très chic qui a tenu immédiatement à m'embrasser et au bras de qui j'ai fait mon entrée dans la salle. Une conteuse prolixe qui manie un français riche et précis: elle a employé au moins trois mots que je n'avais pas entendus depuis des lustres mais que, malheureusement, j'ai déjà oubliés ce soir. Une dame qui a des convictions qui ne sont pas forcément les miennes mais qui les justifie par un raisonnement intelligent. Bref, elle m'a fait grand effet et j'ai eu l'impression de ne pas trop lui déplaire. Je saurai sans doute dans quelques temps si la fin de ma phrase précédente est une litote ou n'en est pas une.

4 commentaires:

Cornus a dit…

Calyste a un goût parfait : Puligny-Montrachet, voilà bien un des vins blancs secs que je préfère, alors même que je n'en ai pas encore bu de grands crus, mais seulement (si j'ose dire) des "villages" et des "premiers crus".
Il nous est arrivé de manger dans un restaurant qui se la pétait (grandeur déchue ?) avec des serveurs pas à la hauteur et trop présents (on se sentait épiés). C'était la veille de notre mariage civil. En revanche, dans le "grand" restaurant de Chartres où nous sommes allées pour mes 40 ans : service de grande classe et pas l'impression d'être surveillés ni de trop en faire (ni pas assez, ça va de soi).

Calyste a dit…

Cornus: étant invité, ce n'est pas moi qui l'ai choisi, mais je peux te dire que je n'ai pas regretté le choix!

Cornus a dit…

Eh bien celui ou ceux qui ont choisi ont du goût, d'autant que tu étais invité.

Calyste a dit…

Cornus: tu me flattes!