On commence parfois ses vacances avec la gueule de bois. La gueule de bois du travail. C'est ce qui m'arrive cette fois-ci. J'avais prévu de faire aujourd'hui des tas de choses, en particulier de m'avancer dans les corrections et préparations scolaires pour en être rapidement débarrassé. Je n'ai pas fait la moitié de la tâche que je m'étais fixée.
Les plantes, la lessive, les courses ont occupé la matinée. Ensuite déjeuner avec J., toujours bavard (le déjeuner!), et départ chez le kiné. En principe je devrais arrêter les séances cette semaine. Revenu par un temps de chien: la pluie annoncée s'était transformée en grand vent du sud, violent par instant et qui, comme chaque fois, fait remonter dans l'immeuble de mauvaises odeurs des canalisations. Il faudra que je rouspète encore plus fort à la prochaine AG de copropriété.
Devant mon bureau, j'ai dû m'arrêter deux fois dans la correction des copies tant ma tête avait tendance à plonger un peu trop souvent et un peu trop près des pattes de mouches de mes élèves. Par deux fois, j'ai écarté les copies pour faire un petit somme, le visage appuyé sur les avant-bras. La deuxième fois même, je me suis profondément endormi. Aucune envie de sortir, aucune envie de quoi que ce soit.
En mangeant tout à l'heure, j'ai pensé aux morts, à Pierre, à mon père, à Kicou. Ils sont sous la neige (qu'est-ce que ça change?), quelque part, ailleurs. Il arrive que l'on ait mal aux morts. Je me suis secoué. Petit moment de déprime de début de vacances. Rien de vraiment nouveau, rien d'alarmant, c'est sûr. Demain, je finirai le scolaire et entreprendrai un peu de rangement. En principe, ça me remet d'aplomb.
Ce soir, ou je finis mes envois de photos sur Flickr, ou je regarde la télévision (j'en ai presque envie), ou je change encore d'avis. Liberté, liberté chérie...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
5 commentaires:
Je suis toujours EBERLUE face à la somme de choses à faire en une journée que se fixent les gens que je connais... Si j'ai bien lu ta note, hors corrections, tu as fait un TAS de choses et tu as tout de même réussi à faire un peu de travail scolaire. Bon, c'est bien !! Respire !!!
Je ne suis absolument pas dans cette optique : en vacances, je me laisse porter et je fais les choses à faire au rythme où elles se présentent. Jamais de programme pré-établi, sauf urgence absolue. Et quand je me retourne, je me dis "Bon ça, et ça, et ça, c'est fait, tant mieux, ce n'est plus à faire." Regarder ce qui a été accompli, c'est toujours plus gratifiant et rassurant que de considérer le pain qui reste sur la planche.
J'adhère à ma propre philosophie de l'organisation du boulot, (forcément, puisque c'est mon avis et que je le partage...) mais ce qui m'ennuie, c'est que lorsque je suis confronté à des 'bourreaux de travail' dans ton genre, j'hésite toujours devant un petit sentiment de culpabilité... Et après tout, si c'était moi qui avais tort...?
Bon, ma couille, visiblement tes aficionados sont obligés d'écrire les maîtres-mots en majuscules et d'accentuer le ton à l'aide de redoublement voire de triplement de la ponctuation, ça sent le sapin, non!?
En tout cas, ça ronronne, il est temps que ça change et que revive le Wock'n'Woll!
Johnny
Mais c'est toi, JJ, là bas dans le noir? Ma couille, ça ne peut être que toi. On se téléphone?
FJ comme Folfgang Jamadeus, vains dieux!
coucou,j"ai reussi a te trouver nono
Enregistrer un commentaire