dimanche 27 décembre 2009

L'appareil manducateur

Commençons savamment cet article par un petit emprunt à la bible de certains internautes, j'entends Wikipédia. (J'espère que les éléments copiés-collés ici sont exacts, sans en être vraiment sûr. Excusez-moi, Monsieur ou Madame Wikipédia, mais il y a de nombreuses erreurs chez vous!)

Par définition, l'appareil manducateur est l'appareil servant à manger, fonction comprenant: - la préhension de l'aliment pour le porter dans la cavité buccale, - la mastication, - la salivation, - la déglutition, - la respiration.
L'appareil manducateur est la première étape de la communication de l'individu avec le monde extérieur : parler, manger, boire, etc. C'est un système constitué des arcades dentaires de la mandibule et des maxillaires, de la langue et du palais. L'articulation temporo-mandibulaire et les muscles maxillaires sont les rouages du mécanisme de mastication ou de posture.


Les muscles permettant la fermeture de la bouche sont :
* le muscle masséter
* le muscle temporal
* le muscle ptérygoïdien médial
* le muscle ptérygoïdien latéral
Les muscles permettant l'ouverture de la bouche sont :
* le muscle mylo-hyoïdien
* le muscle génio-hyoïdien
Les muscles permettant la déglutition sont :
* le muscle digastrique

Eh bien, je peux vous dire maintenant que j'ai fait beaucoup travailler ces muscles ces derniers jours, même sans connaître le nom d'aucun d'entre eux jusqu'à il y a deux minutes. J'ai donc, en être humain à l'appareil manducateur extrêmement sollicité depuis quelques temps, beaucoup communiqué avec le monde extérieur. J'ai bien parlé, j'ai bien mangé et j'ai bien bu, faisant donc à égalité travailler le masséter, le temporal, les deux ptérygoïdiens ( penser, dès la rentrée, à conseiller à certaines de mes collègues le recours plus fréquent à ces muscles-là, qui, chez elles, vont finir par s'atrophier faute d'être utilisés), le mylo-hyoïdien et le génio-hyoïdien et celui sans qui rien ne serait pareil: le digastrique dont, par sa sonorité, on voit bien où il mène.

Je rêve maintenant de salades fraîches et légères et de yaourts nature arrosés d'une aqua simplex. Mais j'ai bien peur que ce ne soit pas fini. Tiens, rien que demain, je file à la campagne: je suis invité par le mari de Kicou à partager son déjeuner . J'ai eu beau dire qu'il fallait du léger, je crains le pire! Mardi, avant d'aller chez ma mère, je consacrerais bien l'après-midi, à une visite avec J. à la Biennale d'Arts Contemporains, projet mûri depuis longtemps et jamais réalisé à ce jour. Or l'exposition se termine début janvier: il est temps de se prendre par la main!

Et puis, à nouveau, à la fin de la semaine, la fête aux ptérygoîdiens et hyoïdiens de tous poils pour enterrer l'année en beauté avant que l'excès de nourriture ne nous enterre nous-mêmes. Cette fois-ci, les mandibules fonctionneront chez Frédéric avec approximativement la même petite bande qu'à Noël.

Après? Eh bien après, l'appareil sera encore mis à contribution, principalement pour parler cette fois-ci, mais là j'ai une excuse: c'est mon métier, n'est-ce pas?

3 commentaires:

KarregWenn a dit…

Si j'avais su tout ça j'aurais repris un peu de canard.

Calyste a dit…

Ça aide, n'est-ce pas? Et puis, avec tous ces muscles en mouvement, on a presque l'impression de faire du sport!

Lancelot a dit…

Le muscle mylo-hyodien !!! MON DIEU ! Tu réveilles d'affreux souvenirs... On l'avait eu à dessiner en épreuve d'anatomie, en 1984. Vade retro, Myloyoidias...