mercredi 22 octobre 2008

Rêve

J'ai fait, il y a quelques jours, ou plutôt nuits, un rêve étrange qui m'a réveillé en sursaut et fait battre violemment le cœur pendant un long moment après mon réveil.

Il faisait beau. J'étais dans une grande maison au milieu d'un parc, un peu comme celle de Marie-Claire, mais elle était habitée par J. et sa famille. Ce jour-là, il était là, bien que je ne le voie pas, avec sa femme. J'avais été invité avec Pierre.

Au début du rêve, nous décidons de partir faire ensemble une promenade. Comme je suis déjà prêt, je laisse les autres aller s'équiper convenablement. J'attends, j'attends, des minutes interminables. Personne ne revient. La colère monte peu à peu. Excédé, je finis par quitter la pièce pour me retrouver à l'extérieur, dans le parc.

Maintenant, on y a installé des barrières métalliques, comme pour une compétition sportive, mais ce sont des vaches qui passent alors, tout un troupeau, passablement énervées. Je continue à avancer dans le parc et je vois bientôt G., la femme de J., et Pierre, bras dessus, bras dessous, en train de deviser joyeusement. J., lui, n'est nulle part. Alors ma colère explose. J'ai l'impression de n'exister pour personne, de n'avoir aucun intérêt, de n'être que spectateur de la vie. Et c'est à ce moment-là que les battements violents de mon cœur me réveillent.

Je ne suis pas spécialiste de l'interprétation des songes et, en plus, cela ne m'intéresse guère. Simplement, je n'aime pas ce malaise qui subsiste dans notre corps ou notre esprit après ces cauchemars. Pourtant, je préfère ça à cette sorte de trou noir qu'ont été mes nuits pendant les trois années écoulées.

5 commentaires:

JaHoVil a dit…

Ah, ce J ! Toujours invisible...

Calyste a dit…

Moi, je n'ai qu'à fermer les yeux, il est là!

Anonyme a dit…

Continue ces rêves, ils te permettent de fermer des fenêtres afin d'être mieux.

Anonyme a dit…

Pourtant, le rêve "la voie royale d'accès à l'inconscient". Anna F.

Anonyme a dit…

Moi ce qui me plait le plus dans cette histoire, c'est les barrières métalliques évoquant une compétition sportive, et le "troupeau de vaches" : dis donc ça rappelle furieusement le marathon, non....?

Te bile pas : des bêtises, des mélanges de flashbacks, de colères rentrées et oubliées, de souvenirs d'enfance... C'est toujours la même salade les rêves... Les miens sont d'une banalité écoeurante : terre à terre, vulgaires, pleins de détails vécus le jour précédent, et transparents à décourager le plus obtus des psychanalystes. Je comprends mal que sous mon conscient relativement intéressant et estimable, clapote un inconscient si minable....