Samedi, c'était balade, toute la journée avec J. Occasion rare, d'autant plus appréciée.
9h30 chez moi. Un petit café pour démarrer, il paraît que je le fais bon. Dehors, il fait frisquet mais la journée s'annonce ensoleillée. Peut-être aurons-nous le même temps que l'an dernier, lors de notre escapade en Bourgogne.
Après avoir assisté au tournage d'une scène de cinéma ou de téléfilm au pont de la Guillotière, nous prenons la direction du nord, par le Val de Saône. J. se laisse conduire et commence à mitrailler le paysage qui sort à peine des brumes matinales. Sur la rivière, de nombreuses embarcations: l'aviron s'y pratique et compte beaucoup de clubs le long des berges. C'est pour moi l'occasion d'apprendre que J. s'y est essayé il y a de nombreuses années. Ce J.! Toujours à ménager des surprises!
Nous sommes tous les deux d'excellente humeur. La journée s'annonce bien. J'avais proposé la visite de Trévoux puis celle de Villefranche et de quelques petits villages fortifiés en redescendant sur Lyon. Nous nous garons au pied des terrasses de l'ancienne capitale de la Dombes et commençons la visite par les bords de Saône. Là encore, j'apprends un petit bout inédit de l'enfance de J. J'aime bien ces échappées sur le passé de quelqu'un auquel je tiens, comme de minuscules morceaux d'un puzzle qui ne sera jamais complet.
Sur le pont enjambant la Saône, belle vue sur un sportif local, arrêté dans son effort par son portable intempestif. A la maison du tourisme, sur le quai, nous avons la chance d'être accueilli par un jeune homme à la fois charmant et compétant qui (pourquoi?) se met peu à peu à rougir au cours de l'entretien. Peut-être a-t-il senti tous les non-dits de la situation.
Un coup d'œil sur la tour à lanternon de l'hôpital fondé par la Grande Mademoiselle en 1686 et nous commençons à grimper dans les rues en pente des vieux quartiers. La ville possède un certain nombre de bâtiments intéressants, hélas pas tous très bien entretenus. Le nom des rues rappellent souvent leur rôle économique d'autrefois, même si la rue Juiverie s'appelle aujourd'hui rue de l'Hôpital. Un peu plus loin sur la terrasse où s'étage la ville, nous côtoyons de nombreux hôtels particuliers, de Beauséjour, de Messimy, de Fontbleins, la place de la Terrasse, celle de l'église où se tient le marché de fin de semaine, des rues pittoresques, comme la rue Casse-Cou qui mérite bien son nom.
L'église où, me semble-t-il, le curé d'Ars a un moment officié, ne présente guère d'intérêt artistique. Nous n'entrerons pas non plus dans l'Hôtel du Gouvernement ni dans le parlement de Dombes. Tous ces monuments ne semblent pas accueillir de visiteurs. Un coup d'œil lointain au château-fort qui domine l'ensemble, mais nous n'aurons pas le courage de monter jusque là-haut. Il est plus de midi. Les rues se vident à une allure impressionnante. Il faut songer à déjeuner, si nous ne voulons pas rester affamés: nous ne sommes pas à Lyon, ici!
(a suivre ...)
dimanche 19 octobre 2008
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4 commentaires:
Je pense que tu aurais dû écrire la Dombes, avec un S...
Lucky J. !
Ah ! Trévoux et ses terrasses bordant la Sone ... La Saône, que dis-je, et la Dombes, et J qui retrouve des souvenirs lointains dans la lumière automnale.
Sans compter Calyste et ses bisoux.
Tu as raison, Fabrice. Je l'avais d'abord écrit comme ça, avant de douter.
Lucky R. aussi, Lancelot, je t'assure. D'ailleurs, le commentaire de J. te le confirme.
J'en ai encore plein, de bisous, J. Mais bon, pas tout d'un coup! :-)).
Bises alors!
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