jeudi 12 juin 2008

Du bon effet du soleil.

Aujourd'hui, le soleil est resté suffisamment longtemps dans le ciel lyonnais pour m'inciter à faire les quelques kilomètres me séparant du parc de Miribel-Jonage.

Au diable le prix du carburant. Après le repas avec J. et la tarte aux pommes (j'en deviens un spécialiste!), me voilà parti, Si l'on attend que l'essence baisse et qu'il fasse beau, on risque d'attendre longtemps, par les temps qui courent (eux aussi!!! Bof!).

Je me suis, comme la dernière fois, garé près de la plage naturiste, même s'il n'était pas dans mes projets de me faire dorer les fesses. J'avais l'intention de courir le tour du lac. En passant sur le chemin du haut, j'ai vu qu'il y avait beaucoup de monde en bas. Curieux comme je suis, je n'ai pu résister à l'envie d'y jeter un petit coup d'oeil. Effectivement, le soleil, même voilé, même jouant à cache-cache avec les nuages, avait fait sortir les hommes, les avait dénudés et exposés à ses rayons, heureux visiblement après ces semaines de grisaille et de froid.

Alors que j'arrivais au bout de la plage et que je m'apprêtais à démarrer ma course, on me dit bonjour avec un grand sourire: un homme d'environ trente-cinq ans, déjà bien halé, qui se rhabillait pour s'en aller. Je lui répondis avec le même sourire et, timide, continuai ma route. Quelques mètres plus loin, pourtant, je rebroussai chemin, bien décidé à engager la conversation. Après tout, je ne m'imposais pas: ce n'est pas moi qui avais fait le premier pas.

Effectivement, la conversation s'engagea sans difficulté, sur le sport, les plaisirs qu'on en retire, le naturisme, la beauté du lac, la diversité des promeneurs, etc. Pendant qu'il parlait volontiers, je détaillais son torse magnifique, à la fois svelte et puissant, son beau teint de blond, ses cheveux courts, ses petites oreilles, ses épaules, ses mains, sa taille et tout, et tout.

Inspection concluante. De plus, sympathique et visiblement pas bête. Eh bien alors, me direz-vous? Eh bien rien. Nous nous sommes serré la main, il est remonté à sa voiture et j'ai fait le tour du lac en courant. Déçu? Non. Satisfait que le soleil soit revenu, que la fréquentation de Miribel semble plus décontractée qu'ailleurs et que les gens, cet après-midi, aient eu l'air vraiment heureux du petit cadeau que leur faisait le ciel.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu peux faire du deux en un et courir nu. Il est bon, parfois, d'innover.

Calyste a dit…

On voit que tu n'es pas coureur. J'aimerais bien, mais il y aurait certains inconvénients, question ballottement!