Je t'écris un poème et je ne sais pas faire,
Un quatrain, un tercet, ou quelque chose en prose.
La rime et la césure ont pour moi des mystères
Qui font que je ne peux les employer, je n'ose.
C'est ta peau sur ma peau qui accroît la chaleur,
C'est ta vue dans ma rue, qui me met un sourire
Aux lèvres, et sur la tienne un reste de pudeur,
Préludes à la joie, aux instants de plaisir.
Nous mangeons, nous parlons, café et chocolat,
Un baiser sur la nuque, au passage, volé,
Non, offert en cadeau au bonheur d'être là,
Et l'odeur de ton cou sous ton col évasé.
Quelques pas et la chambre et le lit nous attendent.
Nus, nous le sommes vite et bientôt enlacés,
Notre coeur s'accélère et les muscles se tendent,
Nous mêlons notre haleine, à ne plus respirer,
Ton front contre mon front, nous courbes s'épousant,
Nous enlaçons nos doigts pour les désenlacer,
Les laissant s'affoler, trembler en découvrant
Que le désir de l'autre au sien est conjugué
Et que bientôt ton corps, nos deux corps éblouis,
Ta poitrine et mes reins, ton sexe sur le mien,
Ta jambe sur ma jambe, arabesque folie,
Ton ventre, mon sourire, mon plaisir et le tien,
Connaitront l'unisson de ceux qu'on rassasie.
Nous rejoindrons alors la rue où tout le monde,
S'il le veut, pourra voir nos rires de Joconde.
dimanche 10 février 2008
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1 commentaire:
Tu présentes joliment un aspect bien tactile et réel de ces moments.
Je t'embrasse, ne prends pas froid à rester dénudé :).
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