Quand J. m'a dit l'autre jour qu'il ne connaissait pas mes rêves, je lui ai répondu que je ne rêvais pas, ou que je ne me souvenais jamais de mes rêves. C'est vrai. Depuis de nombreux mois, rien ne me reste le matin du travail nocturne de mon inconscient. Même pas des impressions, bonnes ou mauvaises. Lorsque je me réveille, c'est un peu comme une lumière qui s'allume quand on presse l'interrupteur. Plus rien ne subsiste alors des ténèbres omniprésentes l'instant d'avant.
Depuis sa mort, j'ai rêvé deux fois de Pierre, il n'y a pas très longtemps. Ce sont les seules traces de mon activité onirique depuis des années. Dans le premier rêve, Pierre ne se manifestait pas physiquement, mais je savais qu'il était là, je sentais sa présence, hors champ, sans rien d'angoissant ni de morbide.
Le deuxième rêve le montrait, mais comme un personnage secondaire, sans plus d'importance que tel ou tel autre aussi présent. Là encore rien de sinistre, même pas de nostalgique. Je ne me souviens, en revanche, d'aucune des histoires de ces deux rêves. J'en ai retenu l'existence que parce que Pierre y apparaissait, c'est tout.
lundi 18 février 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire