samedi 9 février 2008

Lorsque le printemps revient...


Encore une belle journée! Encore une grande promenade! Encore avec F-J!

En réalité, nous avons fait celle prévue initialement l'autre jour sur les pentes de la Croix-Rousse, mais qui s'est rallongée sur l'autre colline jusqu'à Loyasse et Fourvière. Quelques bons kilomètres dans les jambes, avec la course à pied de ce matin. Et dire que, pendant ce temps, J. joue les lézards!


Un peu déçu par la Croix-Rousse en elle-même. Bien sûr, ses trouées sur le Rhône et la ville basse sont splendides, mais elle ne possède pas l'éclectisme du 7°, par exemple: tout se ressemble un peu, tantôt immeuble bourgeois, tantôt immeuble de Canuts.


Il faut, lorsque les portes en sont ouvertes, pénétrer dans les cours, jeter un oeil sur les jardins intérieurs pour trouver quelques surprises. Bien sûr, nous n'avons pas "couvert" toute la colline, nous cantonnant aux pentes côté presqu'île et à une partie du boulevard. Une autre fois, j'explorerai le versant donnant sur le parc de la Tête d'Or et le pont de la Boucle.





Bonne escalade également de Fourvière, en longeant les Archives, un site qui me tient à coeur, et en empruntant une lancée d'escaliers qui n'en finissait pas. La fréquentation des lieux n'est pas la même. Beaucoup de touristes sur l'Esplanade. C'est vrai que la vue y est belle sur toute la ville, même si nous, Lyonnais, en sommes un peu blasés.
Retour en bas par les jardins du Rosaire. F-J fait la conquête d'un tout petit garçon qui ne le lâchera plus jusqu'à Saint Paul, s'amusant avec lui à "faire peur"(Hou!).


Devant une tisane, chez lui, F-J., pourtant plus jeune que moi d'une bonne dizaine d'années, m'a rappelé l'existence d'un groupe d'interprètes des années cinquante-soixante: les Trois Ménestrels, deux hommes et une femme qui, dans ces années-là, ont eu leur heure de gloire en chantant les chansons des autres. Bien que les ayant totalement oubliés depuis cette époque, je les ai revus immédiatement devant mes yeux comme s'ils venaient d'apparaître dans l'écran d'un de nos tout premiers postes de télévision.

Ce soir, K. est passée. Je n'ai pas soufflé une minute aujourd'hui. Je crois que, maintenant, je vais davantage suivre l'exemple de J.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je suis donc celui chez qui on prend une verveine, après une longue ballade à pied et qui rappelle les Trois Ménestrels aux oublieux notoires. J'vais pas tomber les gonzesses avec ça...

C'est sympa! Tu cites mes initiales sur ton blog: ce sont celles par lesquelles on me connait dans toute la presqu'île.

Continue sur cette voie, je ne serai qu'un peu énervé...

Tu changes tout, sinon, c'est la CNIL!!

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