Je tourne depuis trop longtemps autour du pot. Il serait temps que je fasse un compte rendu de lecture sur le livre de Pontalis que j'ai terminé il y a déjà plusieurs jours: L'Amour des commencements.
J'ai déjà parlé du choc ressenti au premier chapitre, L'Amour du lycée, comme un écho retrouvé de mes années d'adolescence studieuses. Anna avait justement pointé, quant à elle, le dernier, Au Bout du fil, comme en parallèle à la situation que je vis avec ma mère.
Je crois que je n'arriverai pas à parler davantage de ces pages. Peut-être m'est-il trop proche pour que je puisse le faire. Lisez-le, il y a tout, la beauté des mots comme celle des idées, la justesse de l'analyse comme l'humanité de l'auteur, une humanité intelligente et tendre à la fois. Après cela, il faut savoir se taire.
Petit coup de fil à D. sur son lit d'hôpital Je partage avec elle, grâce à la photo, la vue qu'elle a depuis sa fenêtre. Heureux de l'entendre, elle si rare et qui a peur de m'envahir. Nous sommes si proches, sans nous connaître! Elle a tous les livres de Pontalis. Un jour, sans doute, je la rencontrerai.
Depuis hier, Noëlle a Internet. Bienvenue, ma Nono. Nous allons pouvoir communiquer plus facilement, malgré les kilomètres. Je t'imagine, en ce moment, bloquée dans ton chalet, avec un bon livre et ta joie de vivre qui tient si chaud au cœur de tes amis. Je suis sûr que ton jardin est magnifique couvert de neige. Embrasse pour moi la dernière rose.
dimanche 20 décembre 2009
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2 commentaires:
Une bonne idée de cadeau de Noël à me faire à moi-même, ça... Et puis, une façon aussi de te (re)découvrir, par Pontalis interposé, puisque ce qu'il écrit te ressemble tellement, nous dis-tu.
Curieuse, cette façon que nous avons de nous découvrir, les uns et les autres, par le biais des mots, et sans envoyer de messages adressés directement à un tel ou une telle. Ca laisse une impression de flou pas désagréable, à tout prendre. Je me demande souvent si par cette voie, on se rapproche plus de la vérité qu'on ne s'en éloigne, ou l'inverse. Les deux, probablement. car, bien sûr, il n'y a jamais de réponse définitive à aucune question.
Surtout sur le coeur des êtres.
Chercher l'homme: vaste programme!
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