J'apprends, j'apprends. Où çà? Partout, oui, mais surtout à la radio. Et je vais vous faire un aveu: j'y préfère les émissions scientifiques aux émissions littéraires. Vocation manquée? Je ne crois pas. Simplement la littérature, ceci dit sans aucune vanité personnelle, m'apporte moins de nouvelles connaissances que la science, que je connais peu bien qu'ayant toujours aimé ce domaine. Alors aujourd'hui, qu'ai-je appris? Des choses étonnantes, deux pour être exact.
La première, c'est qu'il y a plus d'atomes dans le corps de chacun de nous que d'étoiles dans l'univers (et on ne peut déjà pas les compter!). A notre mort, ces atomes sont destinés à disparaître bien sûr. C'est bien ce que vous pensez, tout comme moi? Eh bien nous nous trompons: tout ne disparaît pas. Pour comprendre, il faut prendre l'exemple d'une goutte d'eau. En faire disparaître entièrement la trace nécessiterait de la dissoudre dans la totalité de l'élément liquide présent sur la planète. Sinon, des molécules de cette goutte subsistent, quelque part, identifiables si on cherche bien.
Il en est de même pour les atomes: ceux qui ne sont pas détruits sont reconvertis: ainsi chacun de nous peut-il être sûr de posséder en lui (souvent bien dissimulé, c'est vrai, pour les trois premiers exemples!) quelque chose d'un roi mage, de Jésus, de Einstein ou du premier ex-imbécile venu. D'ailleurs Johnny l'avait bien deviné, lui. Rappelez- vous quand il s'est mis à bêler: On a tous en nous quelque chose de Tennessee! Du coup, je me regarde autrement: elle est où, ma part d'Einstein? ou du Concombre Masqué?
La seconde découverte, c'est que la vie est apparue sur terre suite à une pluie de météorites charriant avec elles les molécules indispensables à l'apparition de cette vie. L'émission passait un extrait du dialogue de l'excellent film d'animation: La Prophétie des Grenouilles. Un vieil homme explique à un enfant d'où vient toute vie sur terre. L'extrait se terminait par une phrase que je trouve admirable:
" Nous sommes tous les petits-enfants d'une étoile filante."
Bon, une étoile filante pour aïeule et, dans la parenté plus rapprochée, un savant et un Messie, moi, ça me va. Je sens que Noël va être bon cette année.
Au fait, en parlant d'étoile filante,c'était surtout pour ça que j'étais venu. J'allais oublié. Oui, je sais, pas grave, on n'a que faire des traditions. On peut vivre sans. Pourtant, pourtant, j'en connais, et des plus féroces, qui s'y conforment, même si ça leur semble bête.
Moi, je n'ai pas peur d'être bête (surtout maintenant que je sais, tonton Einstein, cousin Melchior, mémé Lucie, tatie Duras - non, là, il ne faut pas pousser-,....). Alors, je le dis, et du fond du cœur: Bon Noël à tous!
jeudi 24 décembre 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
7 commentaires:
Tatie Duras ! Je plains ceux qui ont hérité des molécules de son foie !
:-) Bonnes fêtes de Noël également.
Je viens à l'instant d'écouter la rediffusion de cette émission.
"Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme", dit-on.
Moi je plains celui qui héritera de mon sens de l'orientation ^^
Nous ne sommes donc pas propriétaires de nous-mêmes, juste des locataires / gestionnaires ?
Poussière, poussières d'étoiles...
Bon Noël cher Calyste !
La Nature ne nous a pas attendue pour recycler la matière à l'infini, même si les atomes doit=vent perdre le génie de ceux qu'elle a composés... Bon Noël à toi!
Sur un clavier sans tréma, les paupières lourdes commes des enclumes, je t'embrasse moi aussi fort pour NOEL.
(Les pauvres qui hériteront d'une seule molécule de Dombasle, je viens bien cotiser pour elles et eux...)
Merci à tous, à retardement mais sincèrement!
Joyeux Noël à toi aussi !
(Mon Dieu, y a plus personne, où qu'ils sont tous passés...? transformés en molécules impalpables... Déjà...?)
Ben, faut bien que je démarre mon pèlerinage pour rattrapper mon retard ! Ca commence ici.
Enregistrer un commentaire