( Écrit le lundi 13 juillet)
Étrange journée aujourd'hui, faite de bric et de broc. Rencontre avec Olivier, ce matin, l'un des hommes du couple voisin de Noëlle. Grand, sûr de lui, ancien militaire à ce que j'ai compris. Peu d'atomes crochus. Très mal à la hanche et aux reins juste après le repas, comme si la sciatique se réveillait. Un deuxième après-midi à la plage, où un homme d'une trentaine d'années, un beau corps bien rempli, de très belle fesses appétissantes, m'aborde dans l'eau. La conversation est vite orientée par lui sur les couples échangistes qui fréquenteraient ces lieux. Pour le calmer un peu, je lui demande s'il est bi. " On ne peut pas dire, me répond-il, on ne peut pas appeler ça comme cela. J'aime bien me faire des femmes, mais si un mec veut me branler, je ne dis pas non. Une main, c'est une main. Je ne regarde pas." Moi si et il finira, découragé, par aller s'étendre sur sa serviette de bains.
Retrouvailles avec Dominique aussi, ce soir. Je suis vraiment heureux de la revoir chaque année. Elle me dit qu'elle passe parfois par ici, pour lire mes billets, qu'elle apprécie également beaucoup le Lorgnon mélancolique et qu'elle aime mes photos. Elle a perdu son père et s'occupe de sa mère chez qui elle va souvent, à Rodez. Elle voudrait tenir un blog mais n'en a pas le temps. Je sais de quoi elle parle. Un jour, peut-être.
Ce soir, nous avons mis une nouvelle cassette dans le magnétoscope. J'ai choisi Tirez sur le pianiste, de François Truffaut, d'après David Goodis. Aznavour y parvient presque à être beau et Maris Dubois y est déjà bien belle. Transposé à Paris, on retrouve bien dans le film l'ambiance noire des romans de l'américain. Bien sûr, il faut aimer Truffaut pour apprécier certaines séquences mais j'ai également retrouvé avec grand plaisir un Boby Lapointe interprétant Framboise, un de ses plus grands succès et, plus tard dans le film, la voix si chaude de Félix Leclerc: "Lorsque je ne t'aimerai plus, je mettrai ma casquette...". Deux autres présences féminines à rappeler aussi: Michèle Mercier, la célèbre Angélique, Marquise des Anges, et Nicole Berger que j'avais, comme beaucoup, totalement oubliée.
Il est 23 h. J. doit être en train de tirer un feu d'artifice quelque part autour de Lyon. Lyon qui me manque un peu, déjà. Il est prévu de gros orages pour cette nuit. Demain soir, nous irons assister au feu d'artifice de Bourganeuf, le plus beau de toute la région, je le confirme. Ensuite, le train du retour.
vendredi 17 juillet 2009
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2 commentaires:
"Une main c'est une main..." etc... Ce qu'il faut pas entendre...! Dans le même ordre d'idées, une bouche c'est une bouche, un cul c'est un cul... Pourquoi se soucier du propriétaire...? Tu as bien fait de l'abandonner à sa serviette de bain (une serviette c'est une serviette...)
Et un NON, c'est un NON, irréversiblement!
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