Toutes les fois c'est pareil. Écrire un premier billet, prendre le temps d'aller lire les autres, de leur écrire des commentaires, de leur répondre, de vérifier ses courriels, revenir chez soi et se rendre compte que les trois-quarts de la soirée sont passées, qu'il serait sage de rejoindre son lit, surtout quand, le lendemain, on reprend simultanément le cartable et les (bonnes) habitudes de se lever tôt.
Et c'est dans ces moments-là bien sûr que l'on a des tas de choses à dire, toutes plus importantes les unes que les autres. Tiens, ce soir par exemple: je voulais rédiger un billet sur la galette des rois, sur la course à pieds (encore!), sur le ressentiment que l'on peut à juste titre avoir parfois envers Dieu, sur l'armée israélienne et le gouvernement qui la commande, sur mon aversion pour les SMS qui présentent des vœux de bonne année, sur les sautes d'humeur de ma sœur, sur le velours et la flanelle.....
En relisant mon dernier paragraphe, je repense à un vieux journal qui, autrefois, a fait mon bonheur: Charlie-Hebdo, et aux "unes" auxquelles il nous prévenait que l'on avait échappé, toutes présentées à la fin. Sans doute, quelques sujets évoqués ne seront jamais développés mais vous n'échapperez pas à tous. Certains me tiennent trop à cœur.
En attendant, je vais me glisser entre mes draps tout doux, lire quelques pages du roman japonais en train et écouter pousser ma barbe tout en m'endormant. Bonne nuit, mes grands.
dimanche 4 janvier 2009
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2 commentaires:
Bisous, bonne nuit à toi. Je voulais commenter le billet précédent, mais j'étais trop ému pour occuper de l'espace. Je préfère te laisser mon souvenir ici, avant de filer me coucher aussi.
Bonne nuit, Lancelot, avec un jour de plus.
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