dimanche 18 janvier 2009

Tentative de rapprochement.

Après l'avoir boycotté pendant des mois, je reprends peu à peu le chemin de mon écran de télévision. Il y a quelques jours, un premier essai: une demi-heure à fouiller sur toutes les chaînes que me propose la Free pour dégoter quelque chose d'intéressant. Résultat: rien. Une dernière tentative sur la télévision italienne, au moins pour le plaisir de la langue, mais l'imbécillité absolue des programmes transalpins m'a très vite fait fuir.

Depuis, j'y suis revenu mais avec un DVD. Quand le ciel est gris, je tente les soleils artificiels. Non, pas les drogues mais pourquoi pas une fiction qui me déridera? A quatre pattes sur mon tapis, j'ai feuilleté les boîtiers de tous les films achetés depuis longtemps et jamais visionnés: trop triste, trop long, ne m'intéresse plus, pas envie de ça ce soir. Finalement, le choix se restreint à la vitesse grand V. Devant l'heure qui coule, je prends Saint Jacques...La Mecque, de Coline Serreau. Les raisons de mon choix? Absurdes! D'abord il y a Muriel Robin, et elle est, comme moi, stéphanoise. Ensuite, j'ai cette année une élève qui porte quasiment le même nom que la réalisatrice. Enfin, Saint Jacques, Compostelle: ça me tente. On peut trouver mieux comme motivations pour regarder un film. Mais ça a marché.

Autant le dire tout de suite: ça ne rivalise pas avec les grands chefs-d'œuvre du septième art. Mais je suis sûr que, dès le départ, ça n'en avait pas la prétention. Pourtant, à moi, ça m'a plu. Quelques beaux paysages par ci par là (si, si), des moments franchement drôles bien que souvent caricaturaux. Et puis quelques instants d'émotion, même si gênés par des séquences oniriques pour la plupart ridicules et inutiles. Emotion quand par exemple on voit la prof laïcarde et un peu virago interprétée par Muriel Robin se prendre d'affection pour un jeune beur plutôt simpliste et analphabète et lui apprendre à lire, avec la passion de son métier toujours présente en elle, même sur les chemins du centre de la France.

Dernière joie ressentie: celle de retrouver le gentil et beau Nicolas Cazalé, pas revu depuis longtemps.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Il était déjà là Cazalé ? Pourtant ça date.
Muriel Robin fait partie de ces rares personnes que je hais. Vraiment.

Anonyme a dit…

http://roch.compostelle.free.fr/

Amicalement.

JaHoVil a dit…

Très réticent en lisant le titre du film, je n'en fus pas moins amusé en le visionnant. Bien des détails du chemin sont repris. Le bonus est intéressant pour les paysages.
Bises, J.

Calyste a dit…

Pourquoi tant de haine, Olivier? Elle surjoue souvent mais elle se bat aussi pour un hôpital pour enfants à Kaboul!

Merci pour le tuyau, Oceania.

On en a parlé de vive voix, J. Alors, je n'ai plus qu'à te faire des bises! Plus que? Quelle drôle d'expression! Mais je les fais avec plaisir!!!
Bises donc, R.

Anonyme a dit…

Elle surquoi ?