Selon le journaliste du flash de vingt heures sur France Inter, le geste du lycéen ayant hier poignardé son professeur dans la Mayenne serait un geste "prématuré"!
Diantre! Que fallait-il qu'il attendît, le bougre? Peut-être d'avoir face à lui un vieillard de soixante-dix ans encore plus incapable de se défendre face à deux couteaux, ou bien que l'acte en lui-même paraisse, vue sa fréquence, si anodin, qu'on ne prît plus la peine d'en parler sur les ondes?
Monsieur le journaliste dont je n'ai pas retenu le nom, si je vous accorde comme à tout le monde le droit au lapsus, je constate tout de même que ce genre d'erreurs est de plus en plus fréquent venant des vôtres. Vos collègues devraient pourtant savoir qu'un texte a un sens, même lu sur un téléscripteur ou sur des dépêches et que c'est justement ce sens qu'il s'agit de transmettre à l'auditoire, pas seulement la nouvelle à effet ou pas.
Alors, s'il vous plaît, avant de parler, essayez parfois de PRÉ-MÉDITER davantage.
mardi 13 janvier 2009
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2 commentaires:
Pfou... Les journalistes face à l'Education Nationale : vaste débat... Ils sont en tout cas le reflet exact du gouffre d'incompréhension et de méconnaissance qui existe entre les profs et le reste de la population.
Un exemple moins grave que le geste prématureé dont tu parles, mais tout aussi parlant, selon moi : en juillet dernier on nous annonce, lors d'un reportage tout ce qu'il y a de plus sérieux sur France 3, que tel élève vient d'obtenir son bac C avec mention très bien. J'ai ri à gorge déployée. Le bac C, ça fait 15 ans que ça n'existe plus. On parle aujourd'hui de bac S pour scientifique. Je pinaille ? Peut-être... je me demande cependant quelles foudres n'auraient pas été déclenchées si par erreur un présentateur disait "gouvernement RPR" au lieu de "UMP"...
En LEP, il y a longtemps, j'ai eu des élèves qui confondaient PSU et PMU!
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