mercredi 6 février 2019

Musique et cinéma

Réconciliation est-ouest ? En tout cas, il n'y a pas photo : je préfère la version russe !

Le Cuirassier Potemkine, Eisenstein. (1925)



Les Incorruptibles, Brian de Palma. (1987)


5 commentaires:

Cornus a dit…

Pour la musique, oui, je préfère la version russe.

Pippo a dit…

Il y a si longtemps que je n'ai plus vu Potemkine. La mémoire joue de méchants tours. Lundi, Arte m'a permis de revoir Docteur Folamour et d'effacer des confusions que les années avaient à ma honte introduites dans ma petite tête, usée par le temps, en dépit du génie et de la force de Kubrick. Aussi, je ne suis plus certain de porter Eisenstein au pinacle.
Quand Jean-Sébastien Bach se parodie, la qualité reste identique. Il est vrai que chez lui, nul second degré dans la réécriture.

Calyste a dit…

Cornus : moi, c'est aussi pour le noir et blanc, le côté suranné du jeu des acteurs du muet.

Pipo : confusions dues aux années, je connais bien aussi. Réel souvenir ou souvenir reconstitué .... ? Il m'arrive même de prêter à un film des images d'un autre film ! Quant à Bach ! (Silence respectueux, mais le silence qui suit Bach est toujours du Bach).

Pippo a dit…

Calyste : Cioran a vu juste, avec un sourire : "S'il y a quelqu'un qui doit tout à Bach, c'est bien Dieu". Comme je feuillette actuellement ton blog (quel plaisir, quelle diversité, que de belles leçons, merci Monsieur le Professeur !), je suis déjà tombé sur une autre citation qui va dans ce sens : "La gloire de Dieu, c'est l'homme vivant".
Ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est de mieux savoir pourquoi Telemann était de son temps préféré à Bach, sans tomber dans les lieux communs qui volent au secours des "injustement-méconnus-par-leur-temps". Il me faudrait approfondir sans moraliser la controverse ouverte en 1737 par Scheibe qui, après avoir salué "ce grand homme", a mis en cause "le manque de naturel", "la beauté obscurcie par l'art", "le travail ardu et l'effort extraordinaire, qui est utilisé en vain car il plaide contre la raison."
Petite mise en garde : ce que je viens de placer entre guillemets est le résultat donné par le traducteur de Google d'une partie de l'article que Wikipedia Deutsch a consacré à Johann Sebastian Bach. Il me reste beaucoup de travail, déjà à portée d'ordinateur, sans m'enfermer dans une bibliothèque spécialisée en musicologie. En aurai-je le courage, car (dernière citation, de qui ?) "la musicologie est à la musique ce que la gynécologie [ou l'andrologie] est à l'amour" ?
Pipo.

Calyste a dit…

Pipo : Merci pour les compliments. La phrase de St Augustin, j'y tiens particulièrement. Tu as dû lire pourquoi. Bach et Telemann, vaste sujet. Mais, pour moi (je ne suis pas musicologue, simplement amateur, c'est à dire "aimant"), il n'y a pas photo : Bach est indétrônable. Bon courage pour ton opus !
Et puis, avec mon esprit tordu, je trouve qu'avec ton pseudo, tu ne peux que t'intéresser à la musiquez.... Pardon.