Un roman court d'Adrien Goetz, vite lu, trop vite comme souvent. Une fable sur la disparition d'un tableau d'Ingres racontée par trois témoignages : Ingres lui-même, Corot et un peintre inconnu ami de Géricault.
Voyage à travers les peintures du XIX°, errance à Rome et Naples qui m'ont rappelé bien des souvenirs.
Et puis ces quelques phrases prêtées à Corot où je me suis retrouvé, dans la conception que j'ai de la photographie :
" Je n'étais donc pas intéressé par la figure. J'étais comme un artiste mahométan à qui sa religion interdit les visages. (...) Je choisissait dans la campagne des morceaux qui ne disaient rien au voyageur."
"Mes paysages sont des portraits (...) ces vues représentent les amis que j'ai aimés. Par association d'images, ce sont eux que je revois lorsque je les regarde."
(Adrien Goetz, La Dormeuse de Naples. Ed. Le Passage.)
lundi 4 février 2019
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