Décidément, cette biographie est une mine. J'y apprends ainsi que c'est elle qui prit la décision de faire commencer l'année le 1er janvier, une date fixe, alors que, jusqu'alors, elle débutait à Pâques, fête mobile, ce qui créait de nombreuses complications.
Il y est aussi suggéré que Calvin aurait eu un penchant certain pour les petits garçons. Catherine de Médicis en fut donc pour ses frais lorsqu'elle essaya de l'amadouer par l'intermédiaire des charmes de ses dames de "l'escadron volant".
Enfin, un épisode fichtrement moderne : Coligny, le protestant, fit assassiner François Ier de Lorraine, duc de Guise, le catholique, par un jeune homme de vingt ans nommé Poltrot de Méré, protestant lui-même et passablement dérangé. Et cela contre la somme de cent écus et surtout la promesse que, s'il parvenait à perpétrer son forfait, il irait tout droit au Paradis. Ça ne vous rappelle rien ?
mardi 8 novembre 2016
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4 commentaires:
Pour le dernier point, je l'ignorais (pour les autres aussi, mais bon...).
Crnus : moi aussi, d'où mon intérêt pour ce livre.
Euh ? Le problème, c'est que Jean Orieux est un (pas mauvais, d'ailleurs) romancier, pas un historien... Les anecdotes rapportées ne reposent sur aucune recherche, et sont le plus souvent imaginées...
Anonyme : pour Calvin, au moins, il site ses sources.
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