jeudi 24 novembre 2016

Catherine

Ça y est : finie la biographie de Catherine de Médicis par Jean Orieux, et ce, par hasard, la veille de sa fête. Plus de 800 pages dévorées avec beaucoup d'intérêt.

Ce que j'en retiendrai ? L'excellente analyse de ce qui a provoqué le massacre de la Saint-Barthélémy, les rapports beaucoup plus complexes que je ne l'imaginais entre catholiques et protestants (au moins au niveau de leurs chefs), le rôle des Guise dans les événements, en particulier la Ligue.

Et surtout le portrait passionnant d'une femme hors du commun, simple (?) bourgeoise florentine et mère de rois (pas les meilleurs !) qui contribua grandement, après François Ier, à ancrer la Renaissance italienne en France.

(Jean Orieux, Catherine de Médicis. Ed. Flammarion.)

3 commentaires:

Jérôme a dit…

Oui, un très beau portrait, sans complaisance.

Cornus a dit…

Si c'est bien documenté et pas caricaturé, cela doit être bien.

Calyste a dit…

Jérôme : on sent qu'il l'aime beaucoup, même s'il ne cache pas ses défauts.

Cornus : c'est exactement ça.