mercredi 28 mars 2012

Megève et alentours

Bon, alors, par où commencer ? Le plus simple, c'est sans doute par le début. Alors, voilà.
Le vendredi 16, départ en train pour Megève. Cinq heures de voyage pour quelques 200 kms. Qui dit mieux? Une heure trente de correspondance à Annecy. J'en profite pour revoir un peu la ville. Je m'y sens maintenant totalement étranger, mal à l'aise même. Je croise une "vieille" dame qui pourrait être une ancienne amie. Elle me jette un regard avant de poursuivre sa route. Elle non plus n'est sans doute pas sure de m'avoir reconnue. Des pages se sont tournées depuis six ans. Dans le deuxième train, beaucoup de jeunes pensionnaires qui rejoignent leur famille pour le week-end. Du bruit et du mouvement. A Sallanches, Frédéric et Jean-Claude m'attendent pour me conduire en voiture jusqu'à Megève. Je reprends vie. J'avais besoin de changer d'air. L'appartement, en rez-de-chaussée, sur les hauteurs du village est très agréable. Le soir, c'est fondue savoyarde, bien sûr. Douce nuit avec Frédéric qui est content de me retrouver. Et c'est bien réciproque.

Le lendemain, je pars faire une balade à raquettes avec Gérard, un des deux autres amis présents. Je tiens le coup malgré mon manque d'exercices physiques depuis quelque années. Le temps est mitigé et le Mont Blanc ne se découvrira pas de la journée. Au sommet, un grand moment de soleil, passé à la terrasse d'un chalet, à boire un délicieux vin blanc. En redescendant, visite de l'église de Combloux qui vient d'être restaurée. Il faudra qu'un jour nous prenions le temps de faire le circuit de toutes ces églises baroques de Savoie. Frédéric est parti pour la journée avec Jean-Claude pour skier. Moi, je ne skie pas. Ce sera promenade pédestre jusqu'au sommet du calvaire de Mégève (XIX° siècle).
Au retour, ils sont rentrés, Frédéric rouge à point. Le soir, déambulation dans la ville dont j'avais tout oublié sauf la petite placette devant l'Hôtel du Mont-Blanc qui abrita jadis la célèbre boîte des Enfants terribles, fréquentée par Cocteau, Marais et, plus tard, Bardot. Un vin chaud à la cannelle et une fondue bourguignonne et voilà votre Calyste tout près à se lover dans les bras de Morphée.

Le lendemain, dimanche, il faut rendre les clés de l'appartement. Le groupe se scinde en deux et nous mettons, J-C, Frédéric et moi, le cap sur Conflans, le vieux village d'Alberville. Assistons à l'arrivée d'un rallye de veilles voitures. Repas à l'Auberge du Vieux Bourg, sur la place centrale. Si vous passez par là, c'est là qu'il faut manger, très bien et pour pas cher. Nous renonçons, vu le temps (une bonne grosse pluie bien glacée), à prendre la route de Tamié, l'abbaye qui fabrique mon fromage préféré et faisons un petit détour par Aix pour embrasser Émile. Sur l'autoroute, le ciel se calme et à Lyon, les rues sont à peine mouillées.

Une brève escapade, pourtant bien remplie et o^combien agréable.

3 commentaires:

Valérie de Haute Savoie a dit…

Ah il y a encore les décorations de Noël à l'hôtel Mont Blanc !
Je crois n'être allée qu'une fois à Megève.
Contente de te retrouver.

Cornus a dit…

Je n'ai jamais mis de raquettes et il est vrai que cela ne me tente guère. Mais qui n'a jamais tenté. A dire vrai, les occasions sont tellement rares en ce qui me concerne...
Week-end sportif, peut-être, mais gastronomique assurément. Qu'on en juge : fondue savoyarde, délicieux vin blanc, vin chaud à la cannelle, fondue bourguignonne, Auberge du Vieux Bourg, le fromage de l'abbaye de Tamié.
Et le "délicieux vin blanc", il est d'origine locale ? C'est quoi ? Je demande avec intérêt car je ne connais rien d'autre que des choses passe-partout de Savoie assez médiocres.
Et ton fromage préféré de l'abbaye, cela se rapprocherait de quoi de connu ?

Calyste a dit…

Valérie: et moi donc! Je t'embrasse.

Cornus: tu en rajoutes, car le Tamié, je n'y ai pas eu droit! Ça s'apparente un peu au reblochon, en plus fin, je trouve. Pour le blanc, servi au verre, donc je ne sais pas, n'ayant pas moi-même commandé la première tournée. Dans les blancs savoyards, je n'en apprécie qu'un: la roussette. Et encore, ça dépend du producteur. Il faut prendre celui de Chautagne.