Un petit livre très agréable lu dans le train pour Megève: Le Ciel volé, d'Andrea Camilleri. Pour une fois, le prolixe auteur italien s'est éloigné de son humour habituel et a plutôt donné dans la parodie. Parodie de roman épistolaire, où l'on voit un vieux notaire sicilien se faire gruger par une mystérieuse amatrice d'art dont il est, de loin, tombé éperdument amoureux. C'est très bien écrit, ça se déguste comme une tasse de café bien chaud, dont on ne sentirait qu'à la dernière gorgée l'amertume certaine. Décidément, ce diable d'homme a plus d'une corde à son arc!
( Andrea Camilleri, Le Ciel volé, Fayard. Trad. de Dominique Vittoz)
mercredi 28 mars 2012
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2 commentaires:
Pas lu ce livre, mais j'aime beaucoup Camilleri, aussi bien les "Montalbano" que les romans historiques siciliens. Par contre, uniquement dans les traductions de Serge Quadruppani. Je n'aime pas du tout celles de Dominique Vittoz qui, je trouve, trahissent le texte ?
Jean-Pierre: malgré le traducteur que tu n'aimes pas, je te conseille ce petit ouvrage très prenant. (Au fait, nous tutoyions-nous ?)
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