Décidément, je n'ai pas beaucoup de chance avec les livres lus ces derniers temps. Rien qui m'ait emballé, rien qui m'ait même un tant soit peu accroché. Et le dernier en date ne fait pas exception à la règle. Il s'agit du roman de Genyû Sôkyû, Au-delà des terres infinies. Bien beau titre pourtant et quatrième de couverture alléchante. Mais encore une fois les délices annoncées ne sont pas au rendez-vous.
Voici, par exemple, un extrait de ce qu'on nous y promet: Dans le quotidien de ce temple et des fidèles qui le fréquentent, la banale réalité côtoie de près l'inexplicable, avec une sereine simplicité. Et voici que ce petit livre, tel un kôan zen, vient bousculer nos certitudes et ouvrir notre esprit à des questions dont chacun doit trouver la réponse en lui-même.
Des certitudes bousculées? Que nenni. Un esprit qui s'ouvre ? Je n'ai pas remarqué. Des questions dont on doit trouver les réponses en soi-même ? Quelles questions ? Un seul mot me semble en accord avec ce que je pense de ce livre : banal.
Les livres sont devenus des objets de consommation courante que l'on nous incite à acheter par n'importe quel moyen, comme de la poudre à laver ou un masque antirides. Rien de plus.
samedi 10 mars 2012
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