I) IDENTITE:
NOM: de POTOMAC
PRÉNOM: CALYSTEE
DATE DE NAISSANCE: 07/11/1952( 1ère vie) ou 04/10/2007(2ème vie)
ADRESSE: Calystee@gmail.com
II) ÉTUDES:
1963 à 1971: Lycée Claude Fauriel, Saint-Étienne, Loire
Élève sérieux et appliqué, parfois un peu rêveur et têtu, mais facile à vivre. Tendance à la solitude volontaire. 1/2 pensionnaire + études du soir.
1971 à 1976: Université Lyon II (rebaptisée depuis Lumière), Lettres Classiques. Joyeux fêtard, en tout cas fêtard si pas toujours joyeux. Découvrant les plaisirs de la liberté dans une grande ville. Le sérieux dans les études en a donc pris un coup. Pas très grave car ce que je sais, je l'ai appris au lycée, la fac de Lyon à l'époque étant un peu "légère".
1976 à aujourd'hui: enseignant de Lettres Classiques (français/latin et, pendant un an, grec), d'abord dans le public puis dans le privé (sous contrat).
Pourquoi le privé? On m'y a assuré un poste fixe de M.A (Maître-Auxiliaire), alors que le public envisageait très bien de me laisser sans emploi ni moyen de subsistance. Quand j'ai été titularisé, je leur suis resté fidèle, et n'ai jamais eu à m'en plaindre: l'établissement où j'enseigne a toujours privilégié la liberté de penser et de s'exprimer dans la confiance réciproque.
III) DIPLÔMES:
Duel Lettres Classiques
Licence Lettres Classiques
Maîtrise Lettres Classiques
Capes Lettres Classiques
(Obtenus les doigts dans le nez pour les trois premiers, un peu plus difficilement pour le dernier, le nombre d'heureux élus à l'époque étant considérablement limité.)
IV) LANGUES ÉTRANGÈRES ÉTUDIÉES:
1°) Anciennes: Latin et grec
2°) Modernes: Anglais puis Italien
(A noter que je parle un anglais abominable, avec un accent que je suis le seul à qualifier d'écossais, que c'est une langue que je n'ai pas aimée pendant de longues années et que je commence seulement à apprécier un peu.)
(A noter également que j'ai appris l'italien en cours du soir, alors que j'étais adulte, parce que j'aime cette langue, le pays et le peuple qui la parlent. Je l'ai parlée couramment pendant plusieurs années, ce qui m'a rassuré sur mes capacités à apprendre une langue vivante. Aujourd'hui, il me faudrait sans doute un petit entraînement!)
( A noter enfin que, pendant toutes mes études, j'ai de beaucoup préféré le grec au latin mais que, depuis que je l'enseigne, je me suis pris d'un amour immodéré pour la langue latine.)
V) CENTRE D'INTÉRÊT ET LOISIRS:
- la lecture: au feeling, sans suivre une mode ou une critique, en touchant les livres, en les caressant des yeux et des mains. Je ne passe pas un jour sans lire quelques pages. Les livres qui m'ont marqué: Cent ans de solitude, Le Monde selon Garp, Le Mur invisible, Des Souris et des hommes, Phèdre, et tant d'autres.
- l'écriture: j'ai longtemps cru être un petit génie romantique de la plume. J'ai ensuite découvert que je n'étais ni un génie ni romantique et que je n'avais rien à dire, rien à transmettre. Les manuscrits qui traînent encore aujourd'hui dans mes tiroirs ne sont que du plagiat (surtout pour le style) de "grands" auteurs que j'avais lus. Un jour, alors que je n'écrivais plus rien depuis des années, Pierre est mort, et l'écriture m'est devenue indispensable. Elle l'est encore aujourd'hui.
- la course à pied: ancien opposant irréductible au sport, à tous les sports, j'ai découvert la course à pied pendant la maladie de Pierre: elle me permettait d'être dehors et de m'abrutir de fatigue physique. J'aurais pu tout aussi bien choisir la drogue ou l'alcool. Pour l'alcool, ce n'est pas passé loin, mais j'avais vu Pierre peu à peu s'y enfoncer pendant plusieurs années et je ne voulais pas suivre ce chemin-là. J'ai eu de la chance car j'ai pu, moi, dire non, alors que tous ne le peuvent pas.
- la photo: cette passion a toujours été sous-jacente dans ma vie. L'arrivée du numérique l'a réveillée chez moi et de belle façon. Mon appareil ne me quitte jamais, au même titre qu'un roman. Intérêt particulier pour l'urbain et ses lignes géométriques.
- la musique: là aussi beaucoup d'éclectisme. Je vais sans aucune honte de Dalida à Mozart, du jazz aux musiques contemporaines un peu rudes. Rien ne me rebute: j'aime ou je n'aime pas. Une passion particulière pour Bach, Chopin et Prokofiev. Pour les voix: Callas, Ferrier et Deller.
- mon métier: j'aime enseigner, j'aime le rapport avec les enfants, j'aime apprendre aux autres ce que j'ai appris par mes maîtres. L'enthousiasme est peut-être moins grand aujourd'hui qu'autrefois, mais je sais que ce métier me manquera le jour où je n'aurai plus à rouspéter parce que la récréation est terminée et que je n'ai même pas eu le temps de pisser.
- la marche: en campagne ou en ville (voir alinéa photo).
- les chiffres et leur beauté.
- le bien-être de ma libido parce qu'il est à la base de celui de ma tête.
(Étape à venir: le portrait chinois.)
jeudi 26 février 2009
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12 commentaires:
Un beau duel sans doute, en lettres classiques :)
Je t'embrasse.
Quelle bonne idée que cette autobiographie sous forme de CV !
Je ne vous connais que depuis peu de temps, mais l'image que j'ai de vous correspond assez bien à ce tableau.
Etle 10/11/2008...3ème vie ?
On a au moins deux points communs !!!!
Et ce n'est pas la maitrise de la langue, enfin je me comprends.
Voir mail, Olivier.
Je me cache aussi, Discrète.
Je n'en ai,pas autant que les chats, FD!
Lesquels, MarcelD.? Tu en as trop dit, ou pas assez!
Dalida (même pas peur) et la photographie ou plus exactement la prise d'image, je ne suis pas photographe.
Et le sexe dans tout ça ?
Petrus, tu as déjà vu du sexe dans un CV?
Anglais, Italien, latin, grec, on a le même parcours question langues étrangères !
(en ce qui me concerne, je ne compte pas l'espagnol et le russe, dont je ne connais que quelques rudiments : un an d'initiation, ce n'est pas assez).
Cent ans de solitude, et Phèdre, et SURTOUT des Souris et des Hommes, Ouahou ! De quoi meubler nos (futures ?) conversations littéraires ! ça va chauffer !!
J'attends avec impatience le portrait chinois ! ;-)
Ben, dans ton cas, ce serait normal, non ?
Sinon, j'ai le droit de te copier sur mon blog ?
Bien sûr, Petrus: je suis impatient de te lire!
Merci, père !
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