Aujourd'hui, une lettre est arrivée au nom de mon père, le priant de se présenter au commissariat du 8ème arrondissement "pour y être auditionnéE (sic) dans le cadre d'une affaire le concernant". Écrite par la brigade des accidents et délits routiers, cette lettre précise qu'il doit se munir ce jour-là de son permis de conduire et qu'elle a été envoyée "à la demande du gardien de la paix XXX (nom d'une dame).
Étrange que dans cette institution, on ne revendique pas la féminisation du nom de métier! Pourquoi pas "gardienne"? On a peur qu'elle soit confondue avec celle qui se trouve toujours dans l'escalier? Chacun est libre, mais, alors, de grâce, laissons à mon père la propriété de ses deux couilles et de ce qui va avec!
Le seul cadre que mon père connaisse en ce moment est celui formé par les planches de son cercueil, et cela depuis bientôt deux ans.
Encore une affaire palpitante pour demain!
jeudi 19 février 2009
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2 commentaires:
Ca me rappelle cet article que j'avais lu, qui racontait que le centre Emmaüs de je ne sais où, un an après la disparition de l'Abbé Pierre, avait reçu une de ces fameuses lettres-type de la Redoute (ou des Trois Suisses, enfin bref...) où on invitait le malheureux à venir retirer l'élégante montre de femme qu'il (elle?) avait gagnée. Ca commençait par "Chère Madame Abbé Pierre..." Ca m'avait fait attrapper un fou-rire inextinguible toute une matinée...
Bon, j'espère que tu as pu régler l'affaire... Comme elle t'a mis de mauvaise humeur, je n'ose te demander de raconter la suite, même si t'imaginer vitupérer dans un commissariat où tu demanderais à voir la "gardienne" en question me redonne le fou-rire. Allez zou, je clique.
La suite est servie, monsieur Lancelot: vous n'avez plus qu'à la lire!
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