samedi 21 février 2009

Les dinosaures

Le Musée des Confluences n'est pas encore sorti de terre que déjà il fait parler de lui. Depuis quelques jours, et jusqu'à ce soir, il s'est approprié la grande salle de la Corbeille au Palais de la Bourse pour nous ramener quelques millénaires en arrière, au temps des dinosaures. C'est cette exposition que nous sommes allés voir, J. et moi, en fin de matinée.

La Belle et la Bête (12500 visiteurs, soit 2500 par jour).

Dès l'entrée, nous avons aperçu une ancienne connaissance, pas aussi vieille que les monstres précités bien qu'en ayant un peu l'aspect: le gardien imposant qui, lors des journées du patrimoine, à l'automne dernier, nous avait priés poliment mais fermement de quitter le premier étage du palais où nous avions tous les deux réussi à nous glisser pour prendre quelques photos dans un nouveau cadrage. Il n'a pas semblé nous reconnaître, d'autant que la foule était nombreuse à se presser devant les deux squelettes fossiles exposés, pièces maîtresses accompagnées de quelques autres, tout aussi intéressantes, sous verre. Foule dans laquelle se comptaient de nombreux petits enfants accompagnés de leurs jeunes mamans et papas dont certains (papas) à qui j'aurais volontiers donné la main.

Les deux principales attractions étaient les squelettes d'un Camarasaurus (monstre terrestre) de 14 mètres de long et d'un Mosasaure (reptile marin), spécimen unique entier de 9 mètres. Pour ce dernier, j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'un "oiseau" mais J. m'a vite détrompé, en se payant ma tête bien sûr, en me montrant les quatre "nageoires" que l'animal possédait.

Dans les vitrines, de nombreux fossiles d'ammonites mais aussi d'énormes œufs fossilisés et surtout une très belle ammonite irisée que j'ai bien sûr prise en photo avec l'idée de vous faire deviner de quoi il s'agissait. Quelques guides étaient à la disposition du public pour présenter cette exposition, mais nous nous sommes débrouillés comme des grands, comme d'habitude.

Passant d'un extrême à l'autre, nous avons profité de notre présence dans le quartier pour faire un tour à Monoprix, le magasin installé dans le nouvel immeuble de verre qui a succédé au Grand Bazar. Et là, surprise: j'ai cru voir la suite de l'exposition, au bas de cet escalier: les restes d'un pauvre hominidé déjà à moitié dévoré par la mâchoire féroce de notre ami Cam'Cam.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"...certains papas à qui j'aurais volontiers donné la main."

Calyste dans Lubr(ass)ik Park...

Calyste a dit…

Peut-être même qu'à l'époque ils avaient plein de mains partout... On peut rêver!