Il y a des soirs où l'on n'a rien à dire, rien à écrire. Tout ce qui nous vient est futile, sans intérêt, déjà dit, rabâché. On se sent nu, nul devant le clavier.
Alors, pour ne pas être en manque, on se creuse encore un peu la tête. Ma journée: bof, rien qui vaille. C'était bien l'anniversaire de Tef, mais je l'ai à peine vu, juste le temps de claquer deux bises, à la sauvette. Mes lectures: en train, et plutôt bonnes, mais trop tôt pour en parler. Le travail: RAS. Je n'ai pas fait de photos depuis quelques jours, ou trop peu. Non, je ne vois pas. Les femmes de ma vie ne sont pas invitées ce soir, pas plus que les hommes. Il fait trop froid. Mais je vais bien, très bien. Simplement pas envie d'écrire pour ne rien dire. Alors, je m'arrête là, car c'est ce que je suis en train de faire! A demain.
mardi 25 novembre 2008
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9 commentaires:
Ce "rien de rien" laisse peut-être la place à autre chose...
oui, à demain.
Je vous embrasse Calyste
Le rien se répand à l'allure du tout :)
C'est le calme avant la tempète!!! nous attendons tes prochains billets avec impatience.
Bises,
S.
Le froid avait sans doute épaissi l'encre!
Rien ?
Mais tu as fait le repas de ce mercredi, un repas rien que pour me faire plaisir.
Bon, original.
Rien, en fait.
Merci R :)
Bises, J.
Je t'embrasse, J. Bonne nuit.
Un billet court, mais pas si "creux" qu'il s'efforce de s'en donner l'air. j'aime beaucoup les interrogations qu'il soulève. La vraie question c'est : remplir son blog doit-il être vécu comme une obligation ?
Mais ça ne suscitera pas de débat passionné, je le sais d'avance, et je le regrette. Bisou.
Pas "doit-il?", "est-il?", profondément?
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