dimanche 11 décembre 2016

Les "roberts"

Il existe un nombre incalculable de mots pour désigner les seins des femmes (comme d'ailleurs pour le sexe de l'homme). L'un de ses mots, pour des raisons très personnelles, m'intriguait particulièrement : les "roberts". D'où cette dénomination pouvait-elle provenir ? J'ai eu une réponse à ma question en écoutant France-Inter l'autre jour. Mais en fouillant un peu, j'ai fini par en découvrir une autre. A vous de choisir celle que vous préférez ou qui vous semble la plus réaliste.

- Les "roberts" sont appelés ainsi à cause de l'inventeur du biberon à soupape (qui régule le débit du lait) : Edouard Robert, un ingénieur de Dijon qui le commercialise en 1860. La découverte connaît très vite un immense succès. De là à assimiler le dispositif aux seins des nourrices, il n'y a qu'un pas.

- Pour d'autres, cela vient de Robert d'Arbrissel, fondateur de l'abbaye de Fontevraud qui, pour tester sa force de résistance à la tentation, aurait dormi entre deux femmes plantureuses. Mais, à sa mort, celui qui deviendra saint confessera un certain nombre de faiblesses ... Cette mauvaise langue de Voltaire en profitera plus tard pour, dans "La Pucelle d'Orléans", pour lui consacrer un quatrain :
A ce grand saint qui se plut à coucher
Entre les bras de deux nonnes fessues
A caresser quatre cuisses dodues
Quatre tétons, et le tout sans pécher.
Il paraît même que ces supposées faiblesses de Saint Robert sont à l'origine du dicton populaire : "A la Saint Robert, tous les arbres sont verts."

7 commentaires:

plumequivole a dit…

Ah la seconde est savoureuse, l'autre est bien pâle à côté !

Jérôme a dit…

Ah oui, la seconde est bien. Et sans doute véridique. Les Robert sont connus pour résister aux tentations !!

Cornus a dit…

Je vote aussi pour la seconde, pour plein de raisons !

CHROUM-BADABAN a dit…

Moi qui croyais que ça venait du Petit Robert en deux volumes...

Calyste a dit…

Plume : pâle mais sans doute plus proche de la réalité, il me semble.

Jérôme : ce Robert là, peut-être ....

Cornus : raison que tu ne nous donnes pas !

Chroum : oui mais, comme disaient mes élèves, toi, t'es un intello !

Cornus a dit…

A cause de Fontevraud, de Voltaire et de l'histoire en tant que telle.

Calyste a dit…

Cornus : oui; moi aussi, Fontevraud ne me laisse pas indifférent.