Un sondage, ce matin, sur les habitudes alimentaires. Par un institut mandaté par les chambres de commerce et d'industrie. Ils m'avaient déjà appelé, plusieurs fois. La première, j'avais dit non, vue la longueur annoncée du sondage (une 1/2 heure environ). La deuxième en plein repas : ils devaient me rappeler le soir. Et ce fut ce matin.
L'intéressant n'est pas le sondage mais la personne qui le faisait : une jeune femme, apparemment, si j'en crois sa voix plutôt juvénile. Quelqu'un de très sympathique et qui, en réponse, ne demande pas forcément un mot qui correspond à une de ses catégories. Elle appelait de Strasbourg où il faisait très beau ce matin. Car, après le sondage proprement dit, nous avons bavardé assez longuement sur nos régions respectives, sur les tempéraments de ces habitants de la France de l'est qui se ressemblent assez finalement, sur la beauté de nos villes respectives, etc. Résultat : 3/4 d'heure au téléphone mais beaucoup de chaleur humaine. J'aime ces relations improbables, belles parce qu'elles resteront fugitives.
samedi 3 décembre 2016
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5 commentaires:
Ah ça m'est arrivé aussi ces échanges surprises avec des sondeurs téléphoniques. Et une fois, il y a longtemps, avec un vendeur d'encyclopédies au porte à porte. Là ça c'était terminé autour d'une tasse de café.
Je pense que c'est rare, parce qu'en général, ces personnes sont (mal) payées au rendement, voire sont surveillées, mais il y a forcément quelques exceptions. Quand, c'est purement commercial (même si c'est souvent caché), il m'arrive de leur faire perdre du temps, sans compter les fois où mes réponses aux questions ne rentrent pas dans les cases (ça j'adore, car souvent, ils (elles le plus souvent) ne savent pas quoi faire de ma réponse et me reposent la même question et il m'arrive de varier ma réponse, qui ne rentre toujours pas dans la case. Je fais aussi parfois mine de ne pas comprendre ou de répondre de manière très floue. Je sais bien que je suis un mauvais "client", mais bon, la plupart du temps je coupe tout de suite avec politesse. Attention cependant, il y a aussi des arnaqueurs très bien informés, d'où ma très grande méfiance dans mes réponses personnelles.
Plume> Maintenant, il n'y a plus guère de vendeurs d'encyclopédies... J'ai un collègue qui a fait ça au début de sa vie professionnelle. Il a mal tourné, car c'est le "chef" de notre bibliothèque (d'importance internationale).
Plume : ah ! les encyclopédies ! J'en ai une qui me tient une place !!!! et dont je ne me suis pratiquement jamais servi !
Cornus : il a vraiment mal tourné !!!!
Cela ne lui plaisait pas du tout d'être commercial et c'est contraire à son éthique personnelle.
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