La télé, au moment des fêtes, a coutume de rediffuser des films improbables que je ne regard guère. Pourtant, ces jours-ci, je me suis laissé aller deux fois. Un soir pour La Chute de l'empire romain, de Anthony Mann (1964), un autre soir pour Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy (1956).
Pourquoi ? Le premier à cause de la pléiade d'acteurs à son générique (Sophia Loren, Stephen Boyd, Alec Guinness, James Mason, Christopher Plummer, Anthony Quayle, John Ireland, Omar Sharif, Mel Ferrer) et pour le sujet, même si le réalisateur a pris beaucoup de libertés avec la vérité historique. Le second aussi pour les acteurs(Gina Lollobrigida, Anthony Quinn, Alain Cuny, Robert Hirsch, Philippe Clay, Jean Tissier, Valentine Tessier, Marianne Oswald, Piéral, Dominique Davray, Madeleine Barbulée, Daniel Emilfork, Michel Etcheverry, Boris Vian, Germaine Delbat) et parce qu'il m'avait séduit quand j'étais enfant, avant de lire le roman de Victor Hugo.
Que m'en reste-t-il ? Actions, batailles, péripéties pour l'un, humour, décor en carton pâte et atmosphère beaucoup plus légère que dans le roman pour l'autre. Eh bien, j'ai aimé, je ne me suis pas endormi sur mon canapé. Et le côté "bon enfant" de ces films désuets me plaît davantage que beaucoup de films actuels. Pour moi, ce fut un peu comme relire un Jules Verne.
vendredi 30 décembre 2016
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7 commentaires:
J'aurais bien regardé le premier avec plaisir (j'en avais vu l'annonce). Le second, je ne savais pas.
Je pense que je dois avoir des côtés kitch, qualificatif qui me semble d'ailleurs toujours difficile à définir précisément.
Cornus : je suis allé voir la définition proposée sur internet et ne suis pas d'accord avec elle : ils parlent de quelque chose de grossier et pour moi, ce n'est pas du tout ça.
N. D. de Paris est un film qui a marqué mon imaginaire, mais on ne s'en étonnera point...
en effet, mauvaise définition...
Calyste et Karagar> Vous me faites un grand plaisir en disant que la définition généralement donnée ne convient pas, parce que moi aussi, cela ne me convient pas et je refuse que cela soit assimilé à un mauvais goût.
Cela fait une vingtaine d'années que j'ai entendu le mot prononcé pour la première fois par des personnes à la mine compassée (comme s'il y avait le bon goût citadin d'un côté et les ploucs de mauvais goûte de l'autre et bien sûr, j'ai tendance à m'identifier parfois à la seconde catégorie, même si je n'appartient probablement entièrement à aucune des deux).
Du coup, il va falloir écrire une nouvelle définition correcte ou inventer un nouveau nom.
Karagar : moi aussi pour N-D, mais sans doute pas pour les mêmes raisons.
Cornus : moi, je me fous totalement de ce que les gens pensent de ce que j'aime.
Oui, moi aussi en ce moment, je m'en moque royalement, mais quand on débute dans la vie professionnelle, c'est plus délicat il me semble, car on est susceptible d'être jugé négativement. Je ne dis pas que c'est ce qui m'est arrivé, loin de là, mais dans certaines circonstances, cela peut jouer à mon sens, hélas.
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