Il existe un nombre incalculable de mots pour désigner les seins des femmes (comme d'ailleurs pour le sexe de l'homme). L'un de ses mots, pour des raisons très personnelles, m'intriguait particulièrement : les "roberts". D'où cette dénomination pouvait-elle provenir ? J'ai eu une réponse à ma question en écoutant France-Inter l'autre jour. Mais en fouillant un peu, j'ai fini par en découvrir une autre. A vous de choisir celle que vous préférez ou qui vous semble la plus réaliste.
- Les "roberts" sont appelés ainsi à cause de l'inventeur du biberon à soupape (qui régule le débit du lait) : Edouard Robert, un ingénieur de Dijon qui le commercialise en 1860. La découverte connaît très vite un immense succès. De là à assimiler le dispositif aux seins des nourrices, il n'y a qu'un pas.
- Pour d'autres, cela vient de Robert d'Arbrissel, fondateur de l'abbaye de Fontevraud qui, pour tester sa force de résistance à la tentation, aurait dormi entre deux femmes plantureuses. Mais, à sa mort, celui qui deviendra saint confessera un certain nombre de faiblesses ... Cette mauvaise langue de Voltaire en profitera plus tard pour, dans "La Pucelle d'Orléans", pour lui consacrer un quatrain :
A ce grand saint qui se plut à coucher
Entre les bras de deux nonnes fessues
A caresser quatre cuisses dodues
Quatre tétons, et le tout sans pécher.
Il paraît même que ces supposées faiblesses de Saint Robert sont à l'origine du dicton populaire : "A la Saint Robert, tous les arbres sont verts."
dimanche 11 décembre 2016
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7 commentaires:
Ah la seconde est savoureuse, l'autre est bien pâle à côté !
Ah oui, la seconde est bien. Et sans doute véridique. Les Robert sont connus pour résister aux tentations !!
Je vote aussi pour la seconde, pour plein de raisons !
Moi qui croyais que ça venait du Petit Robert en deux volumes...
Plume : pâle mais sans doute plus proche de la réalité, il me semble.
Jérôme : ce Robert là, peut-être ....
Cornus : raison que tu ne nous donnes pas !
Chroum : oui mais, comme disaient mes élèves, toi, t'es un intello !
A cause de Fontevraud, de Voltaire et de l'histoire en tant que telle.
Cornus : oui; moi aussi, Fontevraud ne me laisse pas indifférent.
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