jeudi 2 avril 2015

Rome 2015 : 4° jour (matin)

Après un jour très pluvieux et un autre ensoleillé, le dernier fut mitigé : acceptable le matin malgré quelques gouttes, à nouveau très humide l'après-midi.

Tu blanchis, Saint Pierre. la faute à qui ?

Le bus nous dépose au Vatican où il faudra attendre plus de deux heures pour atteindre les deux seuls (sur six) portiques de contrôle ouverts ce jour-là. Heureusement, le groupe d'élèves est calme et nous bavardons avec un couple de touristes venu de Saint-Tropez et dont c'est le premier séjour à Rome.


A l'intérieur de la Basilique Saint-Pierre, pas question d'approcher la Piéta de Michel-Ange : elle est littéralement prise d'assaut. Je réunis les élèves dans un coin à peu près calme et commence à leur expliquer ce qu'il pourront voir. Mais à peine ai-je commencé qu'un petit roquet italien vient me l'interdire : il faut pour cela être muni d'oreillettes. Et c'est là que j'ai vu que je n'avais pas perdu mon italien car le Cerbère a entendu le reste, à tel point qu'il m'informe qu'il va faire un rapport. Fais ton rapport, coco et fiche-nous la paix.

La Piéta (un peu floue parce prise de très loin)

La statue de Saint Pierre

Le baldaquin du Bernin

La coupole

La nef cntrale

Ce qui m'a particulièrement énervé, c'est de voir le bazar qui régnait cette fois-ci encore dans cette église (par exemple une asiatique hurlant pour appeler ses amies) et que l'autre paltoquet vienne nous faire la morale alors que nous étions sûrement parmi les plus calmes des visiteurs. J'ai juré que je ne remettrais plus jamais les pieds dans ce "centre commercial" où plus rien ne rappelle la foi ni la méditation. Si je refais un voyage avec des élèves,  j'en laisserai la charge aux autres accompagnateurs et irai boire un coup en attendant.

Vivement qu'on sorte !

Mais l'essentiel, c'est que les élèves aient été impressionnés par la magnificence de l'édifice. Peu d'entre eux m'ont cru lorsque je leur ai parlé (parce qu'il en faut plus pour me faire taire) et que je leur en ai donné les dimensions. On dit par exemple, si je me souviens bien, que le baldaquin a la même hauteur que le Palais Farnese, siège de l'Ambassade de France, qui compte trois étages.

Ataraxie
Nous trouvons, près du Château Saint-Ange un petit coin pour pique-niquer. Et là, surprise, pas de vendeurs à la sauvette qui vous assaillent alors même que vous ne voulez rien leur acheter. U peu de paix après ce "casino" (bordel en italien) !

Aperçue Via della Consiliazione

10 commentaires:

Jérôme a dit…

Ah oui, pourrait faire un effort dans ce hall de gare, plutôt moche d'ailleurs.

Calyste a dit…

Jérôme : pas vraiment moche mais qui, moi, ne me touche pas du tout !

Cornus a dit…

Pour la Pietà de Michel-Ange, j'aurais bien patienté, moi qui ne l'ai jamais vue en vrai, car j'aime beaucoup.

Cornus a dit…

Et j'ai oublié de dire que tu n'aimais pas que les vieilles anglaises, mais aussi les italiennes cabrées et musclées.

karagar a dit…

Pour ma part j'estime que l'architecture elle même ne porte guère à la méditation, la foi ou tout état spirituel qui s'en rapproche !

Calyste a dit…

Karagar : oui, moi aussi. Je préfère mille fois une petite église romane de Bourgogne.

plumequivole a dit…

Mouais, pas emballée non plus. Et si en plus c'est le casino !
Et vraiment ça te branche ce genre d'aspirateur à nénette ? (je parle de la voiture, pas de St-Pierre !)

Calyste a dit…

Plume : rassure-toi, pas du tout ! Moi, tu sais, les nénettes ! Oh, pardon, les voitures !

Cornus : je l'avais déjà vu et puis je venais d'en voir une § Quant à la voiture, bof ! Je l'engagerais sur des chemins glissants en développant !

Calyste a dit…

Cornus : une autre, pardon.

Cornus a dit…

Je me doute bien que tu l'avais déjà vue et il est vrai que la foule n'incite pas à aller plus loin, comme Saint-Pierre plus généralement. Nous en parlions ce week-end au sujet de Notre-Dame de Paris : la visite en est particulièrement désagréable, non pas à cause de son intérêt intrinsèque, mais par ce flot de touristes qui relève davantage du tapis roulant et empêche de s'y attarder, de regarder à sa guise, de revenir sur ses pas, couper en travers... Et tous ces guides qui racontent des trucs. L'horreur. Si c'est le prix à payer pour qu'on puisse avoir à peu près la paix dans plein d'autres édifices, ça peut encore aller.