L'autre nuit, à 2h30, alors que je ne dormais pas et que je cherchais désespérément dans ma bibliothèque L'Histoire des Juifs, de Flavius Josèphe (que je suis pourtant sûr d'avoir quelque part), je suis tombé par hasard là-dessus : Marc-Aurèle ou L'Empereur de bonne volonté, de Jules Romains. Est- ce moi qui ai acheté ce livre ? Je n'en ai aucun souvenir. Mais je me suis dit qu'après l'étouffement ressenti à la lecture du Chardonneret et surtout suite à mon voyage à Rome et à ma découverte de la nouvelle salle consacrée à la statue équestre de cet empereur, cela ferait très bien l'affaire.
La collection de Flammarion datant des années soixante et intitulée L'Histoire en liberté est passionnante (j'ai récemment lu également L’Étrange Croisade de Frédéric II, de Pierre Boulle) car libérée d'un académisme trop formel. Elle revient sur un certain nombre de personnages historiques en tentant de dégager leur vrai visage.
Jules Romains, né d'ailleurs en Haute-Loire, était jusqu'à aujourd'hui l'auteur des Copains que j'ai lu dans mon adolescence.
Rien à voir donc. Il s'agit ici d'un essai assez sérieux sans être
professoral sur ce successeur d'Antonin le Pieux et père du tristement
célèbre Commode. Stoïcien de formation et auteur des célèbres Pensées, Marc-Aurèle est aussi à l'origine des massacres des Chrétiens à Lyon, en tête desquels l'évêque Pothin. Jules Romains essaie, entre autres, d'expliquer cette apparente contradiction et dresse un portrait assez convainquant de l'empereur-philosophe dans un style clair et limpide. Un bon moment de lecture donc.
(Marc-Aurèle ou l'Empereur de bonne volonté, Jules Romains. Ed. Flammarion.)
dimanche 19 avril 2015
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