L'avantage de la retraite, c'est que l'on peut lire fort tard. Les livres défilent en ce moment, à une vitesse sans doute jamais par moi égalée.
J'ai encore fait une petite provision de Stefan Sweig et je viens de terminer Les Prodiges de la vie. Sans doute pas le plus connu. Une des premières nouvelles de l'écrivain. C'est déjà très beau, malgré ce petit défaut de jeunesse de vouloir trop démontrer.
Un vieux peintre, à Anvers, en 1566, reçoit d'un riche commerçant la commande d'une madone qui ira faire pendant à une autre, dans une chapelle d'une église de la ville. Bouleversé par la beauté de la première, il ne peut se mettre au travail avant d'avoir rencontré le modèle idéal en la personne d'une jeune juive recueillie par un cabaretier. Le tableau sera un chef-d’œuvre mais sa conception ne sera pas sans conséquences sur Esther et le début de la guerre d'indépendance des Pays-Bas amènera à ces pages une fin bien tragique.
Encore sur mon bureau, pour plus tard, La Peur. Mais j'attends tout de même un peu.
( Stefan Sweig, Les prodiges de la vie. Ed. Grasset. Trad. de Hélène Denis.)
dimanche 8 septembre 2013
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3 commentaires:
Ah en voilà un de Zweig que je ne connais pas et ça ne va pas rester longtemps comme ça ! Un peintre flamand, un tableau, c'est tout exprès écrit pour moi ! Merci Calyste pour cette future découverte.
eh bien, je pourrais presque un copié-collé du commentaire de ma chère voisine...
Plume: c'est ce qui m'a attiré aussi.
karagar : voir réponse à Plume, alors.
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