Décidément, la" rentrée littéraire" s'annonce bonne pour moi. Cela fait déjà quelques romans que je lis avec un plaisir évident. Le Sermon sur la chute de Rome, de Jérôme Ferrari, est de ceux-là. Bien que peu enclin à me jeter sur les prix Goncourt, j'avais été titillé par son titre, et par le "sermon", et par la "chute de Rome"
Il n'y est pourtant guère question ni de l'un, ni de l'autre. En fait, ce sont les sermons de Saint Augustin qui donnent leurs titres à chacun des chapitres sauf le dernier. L'histoire se passe en Corse, de nos jours et relate les rapports familiaux, du grand père au petit-fils, des Antonetti, à partir d'une photo prise en 1918 jusqu'à la fin de l'aventure d'un bar près de Corte.
Roman noir, roman de la fin des illusions, de la déchéance de toute création humaine, si belle fût-elle, comme Rome, l'éternelle, la Capitale du monde civilisé, est tombée sous les hordes d'Alaric en 410.
J'ai aimé le style, parfois proustien, de l'auteur, autant que j'avais peu apprécié celui du précédent Goncourt, malheureusement écrit par un de mes ex-collègues.
(Jérôme Ferrari, Le Sermon sur la chute de Rome. Ed. Actes sud.)
vendredi 6 septembre 2013
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire